
Que cela soit au nord:
"Si février est sec et chaud, garde du foin pour tes chevaux."(dicton populaire des années 1860)
Ou en provence:
-"Février sans neige, sécheresse d'été".
-"Febrié sènso nèu, Secado d'estièu".
-"A la Saint Valentin du printemps, tel temps il fait, tel temps s'attend".
-"A Sant-Valentin de primavero, Tau tèms fai, tau tèms s'espèro".
Quel que soit la région et les époques, les dictons font légion et il n’est donc pas difficile de trouver correspondance avec ce que nous vivons.
Aujourd’hui, ces prophéties transmises de génération en génération perdent leur caractère pittoresque, aléatoire, voire même ludique, pour nous confirmer, malheureusement, d’un réel dérèglement climatique.
A l’heure de faire des choix pour l’avenir de notre village, il serait opportun d’envisager des projets locaux qui aillent dans le sens d’une diminution de notre emprunte carbone, d’une ré-végétalisation, d’une ré-arborisation, d’une dé-bétonisation de notre cadre de vie.
Redonner place aux éléments naturels serait une façon de contribuer à notre échelle à préserver notre planète avec sa flore et sa faune pour nos enfants, petits-enfants.
un bouquet de vie pour les générations à venir
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Invitation à la balade
La clémence des températures de ce début de février nous invite à sortir, à respirer l’air frais de notre campagne déjà en réveil.
Faire de longues balades dans cette nature- là où l’on peut entendre le vent souffler, les oiseaux voler et l’eau couler, là où l’on peut voir des arbres, des champs et le Mont Ventoux en arrière-plan, là où l’on peut sentir la fraîcheur de l’herbe, de la terre et des fleurs- est sans nul doute le meilleur moyen de se ressourcer en plein air, de nous ramener à notre propre dimension d’être humain.
Si partir en balade est une activité agréable en soi, les plus belles balades sont celles, dit-on, où l’on peut réellement prendre le temps de profiter de la nature aux alentours, de s’enorgueillir de voir pousser la végétation, les arbres que notre génération a su planter pour préserver les écosystèmes de demain.
Les buts de flânerie ne manquent pas à Codolet, les vignes, le lac, la digue, mais il y en a un parmi ceux-ci qui gâche tout ce que peut nous apporter une telle activité : une balade sur la digue Serge Boissin.
Alors que le but de la promenade est l’apaisement, de faire le vide, de déstresser, de contempler la verdure des talus, les arbres, l’effet est tout autre.
Au fur et à mesure de la marche, on découvre les résultats de six années d’abandon : arbres morts, non remplacés, destruction du système d’arrosage. Quel gâchis alors que le coût de l’arborisation et arrosage était, à son élaboration, de l’ordre de 400 000 euros… Il va sans dire que plus nous attendons pour réparer, plus la facture sera lourde.
Le gâchis n’est pas que d’ordre financier. Il est esthétique mais surtout écologique. En effet les arbres purifient l’atmosphère en absorbant du gaz carbonique et en rejetant de l’oxygène. Couper un arbre revient à détruire une usine d’épuration naturelle. Les arbres attirent la pluie. Leur feuillage et leur système racinaire filtrent l’eau. Ils jouent également un rôle de stabilisateurs pour les sols. Et bien sûr, ils abritent une flore et une faune exceptionnelles. Ce sont nos alliés, nos protecteurs.
Non seulement il est urgent de remplacer les arbres morts, il est d’autant plus urgent d’en planter beaucoup d’autres, donner de la couleur à cette digue par la plantation de fleurs arbustives et de vivaces.
La présence des arbres dans notre village ?
Ils sont essentiels. On ne pourrait pas vivre dans un village entièrement minéral, bétonné, synthétique. Mais pour nos élus, les arbres sont du mobilier urbain, pas des êtres vivants. Dès qu’ils gênent un peu, on les coupe. Comme les citadins y sont attachés, quand on abat un vieil arbre, on le remplace par trois plus petits.
C’est une triple arnaque.
-Patrimoniale, car rien ne remplace un vieil arbre sur le plan paysager.
-Financière, car ces jeunes arbres coûtent cher à l’achat, à la plantation et à l’entretien.
-Et écologique, car la captation des polluants n’est plus la même. C’est une question de surface. Un grand platane couvre 500 hectares si l’on additionne son écorce, ses feuilles et ses racines. Il faudra plusieurs dizaines d’années pour que la surface cumulée des petits arbres remplace celle de l’ancien. Or beaucoup n’atteindront jamais l’âge adulte, car ils n’ont pas la place de se développer. Les beaux arbres qu’on coupe aujourd’hui ont été plantés il y a un siècle dans de bonnes conditions. Cela n’est plus possible à cause de la densité des réseaux souterrains urbains. (Francis Hallé, Botaniste, spécialiste des forêts primaires)
Des arbres dans le village, il nous faut préserver les existants et en planter d’autres pour répondre à nos préoccupations écologiques, mais aussi pour nous prévenir des canicules à venir qu’on nous annonce plus fréquentes et plus intenses.
Il va sans dire que l'implantation d'arbres et de fleurs synthétiques ne sont qu'illusion qui ne répondent nullement à nos défits écologiques...tout comme le gazon!
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Les événements à venir
♦ Le dimanche 16 février , loto organisé par "les Heures d'Amitié", dès 14h à la salle polyvalente.
♦ Le samedi 29 février, loto organisé par "les Amis du Rhône", dès 14h au foyer.
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Jadis, coulait la fontaine...
On ne peut pas dire que l’aménagement, ces dernières années, de la rue de la Magnanerie soit une réussite de la commission d’embellissement. Après l’installation de barrières pour empêcher le stationnement sur les trottoirs, lui conférant quelque peu un air austère voire carcérale, la rue se voit gratifier d’une stèle mortuaire à la place de la belle fontaine. Quelques fleurs et plantes et beaucoup de pierres…
Il a fallu quand même six années à la municipalité, après avoir laissé mourir la végétation existante, pour réaménager cette fontaine. Il semblerait que l’approche de la fin de mandat n’a pas laissé assez de temps pour élaborer un projet plus digne pour notre village.
Cette rue qui avec son arche attirait le regard des passant de la rue du pont risque avec ces deux aménagements d'en faire sourire bien plus d’un.
Ne rions pas, c’est quand même une dépréciation manifeste de notre patrimoine. !

jadis coulait la fontaine...
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Permanences médicales sur la commune
♦ Maison des associations:
•Dr Triola-Jardy, médecin généraliste. Permanence le jeudi sur rendez-vous de 9h30 à 12h. Tel: 04.66.89.29.33
•Mme Michèle Pelletier, infirmière D.E.. Sur rendez-vous ou à domicile du lundi au vendredi. Tel: 06.19.38.17.03
♦ A domicile:
•M. Léon Ionut, masseur kinésithérapeute D.E.. Soins à domicile. Kinésithérapie fonctionnelle et respiratoire. Tel: 06.26.07.75.14.
•Mme Michèle Pelletier, infirmière D.E.. Sur rendez-vous ou à domicile du lundi au vendredi. Tel: 06.19.38.17.03
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Secrets du jardinier amateur
http://www.jardinier-amateur.fr/jardiner-avec-la-lune.html
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