La boulangerie de la discute ou de la discorde...
Comme tout codolètien, je ne peux que me réjouir de l’installation d’une boulangerie dans notre village. Nous l’avons tous souhaitée à la fermeture en 2004 de l’établissement tenu par André Schaal. Nous avons été alors tous soulagé qu’Isabelle, la fille de Hubert Brahin, s’engage dans un dépôt de pain répondant ainsi à une préoccupation commune. Elle a rempli son office trois ans durant, s’investissant personnellement et financièrement pour répondre à notre besoin primaire, d’avoir notre pain quotidien. Son investissement est également une façon de maintenir de la vie dans le village, comme a su le faire ses parents et sa défunte grand-mère. Nous lui en sommes tous redevables ...
Alors pourquoi vouloir implanter une concurrence ?
D’aucuns justifierons cette alternative par la médiocre qualité du pain ou des viennoiseries, argument qui ne discrédite nullement l’intention d’Isabelle et qui aurait pu être rapidement réglé par le changement d’approvisionnement.
Pour d’autres, n’est-ce pas là une façon pour la municipalité de marquer l’empreinte de son passage aux affaires de la commune par cette pseudo création d’une boulangerie qui, a bien y regarder de près, n’est pas plus ni moins , elle aussi, un dépôt de pain.
Alors pourquoi cette initiative municipale, prenant le risque de froisser une enfant du pays qui s’est engagée, investie pour lui en faveur d’un artisan de Laudun ?
La municipalité n’a-t-elle associé Isabelle à son projet ? N’a-t-elle pas essayé un rapprochement entre Isabelle et la boulangerie « Ma Mie Cœur de Pain » pour améliorer éventuellement l’offre?
A-t-elle proposé à Isabelle le projet d’installation à la maison des associations ?
La question se pose également, quant au coût engendré et assumé par la commune.
A toutes ces questions, nous attendons évidemment des réponses de la municipalité. Mais il reste une question à laquelle elle ne pourra pas répondre ; cette question est celle de la pérennité, de la garantie de l’initiative engagée. Cette dernière soulève le risque, à ne pas souhaiter, de tout perdre.
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Joli cadeau de Noël...

Le père Noël est passé un peu en avance rue de la Magnanerie. Comme à son habitude, sans tambour ni trompette, ce personnage mythique y a déposé de « jolies barrières » pour s'opposer à l'incivilité de certains automobilistes qui stationnaient régulièrement sur le trottoir. Si l’esprit de cette démarche est tout à fait compréhensible, elle nous apparait extrême, par son manque préalable de préavis et par son exhaustivité.Ces barrières érigées de part et d’autre sur toute la longueur de cette belle rue, altèrent sa beauté architecturale lui conférant une image carcérale.
Après avoir délaissé, cet été, l’entretien de la belle fontaine de cette rue et y avoir laissé mourir fleurs et arbustes, l’érection de ces barrières est un élément de plus qui ternit l’image du village à l’imagination des passants. Elles peuvent symboliser la froideur d’une certaine rigueur et un manque d’ouverture du village aux autres. Pour gommer ces impressions, espérons que la municipalité amènera un éclairage nouveau à cette rue par l’apport de bacs de fleurs.
Il est là aussi regrettable, à nouveau, de voir notre municipalité agir sans la moindre communication avec ses administrés.
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Plus que jamais engagé auprès de nos seniors !...
Tel était le titre d'un article du CCAS dans le numéro 39, cet été, du magazine municipal de Codolet "Les Galets du Rhône". IL est vrai que notre village se préoccupe de ses personnes âgées, et cela est tout à son honneur. Ce qui est fait actuellement est dans la lignée de ce qui était fait auparavant par l’ancienne municipalité. L’esprit est le même, la fréquence des sollicitations, seule, a sensiblement augmenté, accroissant par ailleurs le sentiment de marginalisation de ceux qui, en perte d’autonomie, ne peuvent en bénéficier. La vie de ces derniers se voit ainsi amputée de lien social, du sentiment d’appartenance à la communauté codolétienne.
Penser que la multiplication des sorties récréatives, culturelles, gastronomiques est une façon d’être plus auprès des personnes âgées est de l’ordre de la métaphore, quelque peu écornée par l’oubli de ceux qui touchés par une perte d’autonomie, ne peuvent y participer. Que fait-on alors pour eux, pour qu’ils ne se sentent pas oubliés ?
Quelle fut cette démarche inappropriée, inélégante que de demander à ces mêmes personnes de venir chercher leur colis de Noël en mairie alors que durant l’année elles étaient contraintes de rester à leur domicile !... Cette demande n’était–elle pas à leur yeux, l’aveu d’une charge supplémentaire ?
Le meilleur cadeau de Noël, n’est-ce pas à leurs yeux, une visite, un moment de convivialité, de partage qui peut redonner, ne serait-ce qu’un court instant, sens à leur vie.
Ces sorties récréatives, gastronomiques ont un sens, mais elles ne sont pas à elles seules la réponse aux préoccupations essentielles des personnes âgées et le garant de la cohésion sociale codolétienne.
A l’instar du plan vermeil (canicule), et au regard du nombre conséquent de membres au CCAS et avec l’appui du club du 3ème âge, ne peut- on pas mettre en place une organisation qui se préoccupe, été comme hiver, de nos anciens. Des visites régulières qui maintiennent le sentiment d’appartenance à notre communauté et qui constitueraient un véritable pont intergénérationnel entre le 3ème et 4ème âge.
"On juge une société à la manière dont elle traite ses anciens"
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