






A chacun sa rentrée
La rentrée approche. Certains l’attendent avec impatience, d’autres avec angoisse ou tristesse. Cet acte marque à la fois la fin d’un cycle et le début d’un autre, un peu comme la fin d’une année calendaire.
Certains vont reprendre le chemin de l’apprentissage, d’autres celui du travail et d’autres encore reprendre le cheminement d’une retraite tranquille.
................................
La rentrée, cette année, fleure précocement d’effluves légers de jus de raisins qu’accompagne le bourdonnement des moteurs des premières vendangeuses. Les premiers blancs sont à point et les viticulteurs se préparent à récolter le fruit de leur travail.
Ces émanations et ce début d’activité dans les vignes, nous font penser avec nostalgie aux vendanges d’avant. A cette époque, le village s’animait, alors, par l’arrivée d’ouvriers espagnols volubiles, logés chez M. Bergeon Gérard, M. Herault Raymond, M. Berne Jean donnant aux soirées codolétiennes un caractère ibérique.( quelques ouvriers marocains chez M.Rivier)
Dormir, manger, travailler ensemble, se retrouver le soir pour la « fiesta » étaient le quotidien de ces hommes
Les soirées festives bien arrosées n’empêchaient pas les vendangeurs d’être à pied d’œuvre dès potron-minet. Les vignes résonnaient, alors, très tôt des cliquetis des sécateurs, de rires, de chansons grivoises et plaisanteries un peu lestes pour le plus grand plaisir du groupe.
L'affaire était rondement menée et s'achevait, comme par hasard, à l'heure de l'apéritif…sans oublié avant une autre tradition fort prisée, la pause casse-croûte, il va s’en dire bien arrosée, qui faisait oublier les courbatures des premières heures.
Les vendanges étaient alors un moment festif, convivial qui permettait de supporter la pénibilité du travail.
En un demi-siècle, la récolte des raisins a bien changé. Avec l’arrivée de la vendangeuse et une législation de plus en plus draconienne, de nombreux viticulteurs ont abandonné la tradition. L’ambiance propre aux vendanges se perd, alors, dans le village et les soirées festives entre vendangeurs et la convivialité en pâtissent forcément…
Le progrès techniques a déshumanisé les vendanges ne lui conférant que le seul caractère de contrainte.
Le temps a passé mais nos anciens vignerons exultent encore à la seule évocation de ces vendanges à jamais révolue.
Pourtant, certains n’ont pas renoncé aux vendanges à l’ancienne. C’est le cas de la cave du Chevalier Brigand. Dans le discours de ses propriétaires, pas d’aversion pour l’outillage sophistiqué mais une préférence affichée pour la dimension culturelle et humaine des vendanges. Jean Michel et Fabrice Saut comptent désormais parmi les exceptions et assument allègrement la surcharge de travail que génère la récolte traditionnelle.

Comme pour faire honneur à ceux qui perpétuent à contre-courant de l'évolution technologique et des moeurs, les vestiges d'un passé qui nous a façonné, je vous propose de relire un article du 21 octobre 2013, écrit à l'époque en tant que correspondant local Midi Libre.
"La cave du Chevalier Brigand, un vrai repère de tradition"
Alors que nous discutons, tout dans le chai montre que la cave est encore en effervescence. L'odeur du raisin écrasé nous envahit dès l'entrée ne laissant rien ignorer de l’événement annuel que l'on vient de célébrer: les vendanges.
La Cave du Chevalier Brigand est une institution familiale tenue de père en fils depuis 1734, date à laquelle l’aïeul François Saut décide de s’implanter à Codolet. C’est donc depuis cette date que la famille Saut s’est investie dans la viticulture, affinant durant toutes ces années le choix des cépage au terroir, leur technique de vinification. Il y a quelque temps, le père, Jean Marie Saut, transmettait à son tour à ses deux fils l’héritage ancestral auquel il a su ajouter sa petite touche personnelle contribuant ainsi dans le respect de la philosophie familiale à perpétuer l’amour du bon vin.
La cave actuelle est, donc, l'héritage d'un terroir, le résultat d'une transmission de savoir-faire et de savoir cognitif engrangés durant plusieurs générations donnant à ce jour une production viticole particulière et pertinente.
La particularité de cette institution réside dans l'esprit familial : bien sûr, on y travaille en famille et on y sent bien l’empreinte patriarcale mais on y a, surtout, le cœur à défendre les concepts, les process, et surtout le vin, le vrai imprégné de la saveur du terroir familial et élaboré avec amour. On y parle du vin avec respect comme si c'était un membre de la famille.
La particularité de cette cave est de garder le côté convivial des vendanges, en maintenant celles-ci manuelles. C'est ainsi, que tous les ans, une vingtaine d'habitués vient porter mains fortes à la famille Saut, garantissant le respect des impératifs d'une cueillette de qualité. Cette méthode, en dehors de l’esprit humaniste, permet de produire des vins de qualité, dans la mesure où elle rend possible de sélectionner les grappes. Dans les vignes du domaine, les éclats de voix et les cliquetis des sécateurs remplacent le ronronnement du moteur des vendangeuses perpétuant ainsi l'image pittoresque et traditionnelle des vendanges et faisant de cette récolte du fruit de toute une année de labeur, un instant de solidarité et d'allégresse.
La singularité de cette cave réside dans le choix des cépages et de leur implantation en symbiose avec ses différents terroirs. Celle -ci ne fait pas de blanc considérant que ses terres ne sont pas adaptées à ce type de cépage.
La pertinence de cette entité viticole demeure, face aux coopératives, de proposer un choix complémentaire aux consommateurs en terme de goût, d'alchimie des associations, mais surtout une autre façon d'être dans un rapport plus intime entre le vin et le viticulteur. Les vendanges terminées, laissons ces gardiens de tradition renouer avec un savoir familiale ancestral transformant le jus de raisin en boisson noble. Les amateurs de bon vin pourront déjà apprécier le résultat de cette métamorphose dès le 3 ème jeudi de novembre. (Midi libre 21 octobre 2013)





Evénements du mois
♦ Le 1er septembre: les Codolympiques
Faute d'inscription, cette 3ème édition est annulée. La soirée spectacle qui devait clore cette manifestation sera reportée au mois de janvier.
♦ Le 3 septembre: rentrée scolaire
♦ Le 8 septembre: sortie aux Saintes Maries de la Mer des aînés organisée par le CCAS: départ à 8h00 sur le parking du stade . Retour vers 18h à Codolet.
♦ Le jeudi 27 septembre: sortie proposée par les Amis du Rhône pour visiter la savonnerie le Serail à Marseille. Renseignements:
- JY Desfougères au 06.21.8.47.68
- A. Still au 06.79.39.95.16
- J. Tavan au 04.66.90.17.98
♦ Le jeudi 27 septembre: réunion publique animée par la gendarmerie nationale à 18h30 à la salle polyvalente.
http://www.codolet.fr/fr/evenement/165863/reunion-publique
♦ 
Reprise du couscous mensuel "chez Rozy" dès le jeudi 20 septembre. A la demande de certains codolétiens, Rozy, remet à ses menus le couscous, le 3ème jeudi du mois.





Le problème de parking persiste

Le stationnement à Codolet, un problème sur lequel les élus doivent se pencher.
Après avoir combattu les comportements d’incivilité de la rue de la Magnanerie en installant, en décembre 2017, des barrières pour empêcher le stationnement sauvage sur les trottoirs, la municipalité pensait avoir réglé ce problème. Or ces contraintes n’ont fait que déplacer ces comportements illicites. Il n’est pas rare de voir maintenant des stationnements le long du trottoir réduisant la voie de passage ou alors sur les bateaux gênant le passage des piétons.
La persistance de ces comportements illicites révèle toutefois un problème réel de place de stationnement, surtout le week-end sur la place Marcel Pagnol poussant l’automobiliste à se mettre en faute.





Mémoire de codolètien : 8 et 9 septembre 2002.

Le 9 septembre 2002, notre village était victime d’une déferlante qui s'abattait sur le Gard les 8 et 9 septembre 2002. Des inondations dramatiques. Bilan: 22 morts, 299 communes du département sur 353 sinistrées et plus de 830 millions d'euros de dégâts.
Codolet a lui aussi été fortement touché, heureusement sans victime humaine. La montée brutale de la Cèze ayant eu lieu de jour, a évité les victimes potentielles dans les maisons sans étage.





En route pour la saison 3...
Après deux ans et demi de contentieux, de recours à la justice, puis à l’autorité administrative, la situation est dans l’attente d’une décision préfectorale, faisant suite à l’enquête publique de juin 2017, défavorable, au bienfondé d’une décision d’utilité publique.
Dans l’attente de cette décision administrative, Madame Dubout est bien consciente que cette dernière fera force de loi, qu’elle devra s’y soumettre comme tout citoyen et que le seul recours possible de sa part ne peut se faire que sur le montant de l’indemnisation.
Le coût de cette démarche municipale pour acquérir le chemin des Piboulières est peu évoqué par l’équipe à la commande de la commune. Aux 300€ d’indemnisation suite au déboutage de la saisine judicaire, s’ajoutent les honoraires d’avocat et la rémunération du commissaire lors de l’enquête d’utilité publique. A cela, s’ajoutera naturellement le montant de l’indemnisation de l’expropriation. Le coût, donc, pour les Codolétiens ne sera pas anodin et cette affaire, en cours de résolution, a tout simplement engendré et renforcé une toute demande de madame Dubout.
En effet le projet d’acquisition du chemin par la commune avait fait émettre par ladite propriétaire, tout simplement en contrepartie, le souhait d’être raccordée aux réseaux d’eau potable et usée. Proposition rejetée par le premier magistrat justifiant son refus par le coût engendré.
La volonté de la municipalité a fait naitre involontairement cette revendication de Madame Dubout. L’absence de volonté de négocier du premier magistrat a engendré une tension entre les deux protagonistes qui ne fait qu’affirmer ce souhait.
Bien consciente que la commune finira par avoir gain de cause, à la vue du lancement d’une 2ème enquête en vue d’une déclaration d’utilité publique (C. municipal du 7 juin 2018), la propriétaire des lieux veut mener maintenant à bien son cheval de bataille initié par cette situation : le droit à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
L’accès à l’eau n’est-il pas le paradigme d’un monde civilisé ?





Sortie camarguaise pour les aînés
Ce samedi 8 septembre, ce n'est pas la fraîcheur du début de matinée qui a rebuté les quelques 75 aînés codolétiens à prendre le bus pour une journée bucolique en Camargue. Cette sortie, orchestrée par Karine Lacroze, adjointe, était organisée par le CCAS.
Deux axes principaux ont dessiné cette journée. Tout d'abord une halte champêtre à la Manade Cavollini au Mas de Pioch, située entre le château d'Avignon et les Saintes -Maries de la Mer. Les Codolétiens ont bénéficié alors d'une visite des lieux en charrette avec un apport très apprèciè par un gardian sur la vie de la manade, des manadiers, des taureaux et chevaux camarguais.
Après un moment apprécié de convivialité à partager une excellente gardiannne de taureau, les Codolétiens ont repris le bus pour rejoindre le quai d'embarcation du bateau Tiki III afin de découvrir la faune sauvage du Petit Rhône sur 6 kilomètres. A l'issue de cette promenade en bateau , ce fut le retour sur Codolet, après une journée camarguaise apprècièe par tous.




