Saison 2

Dans l'attente de l'intrigue de cette nouvelle saison, il est opportun de se rappeler la synopsis de la précédente. Ce rappel nous aidera à comprendre la génèse de la situation actuelle. Cette évocation permettra de mettre en lumière, aux yeux de tous les Codolétiens, des éléments, parfois cocasses, responsables de cette situation.
La situation actuelle, source de désagrément pour les usagers du chemin des Piboulières, empêche d' apprécier parfois le caractère burlesque d'une telle querelle de clocher.
Résumé de la saison 1
A l’automne 2015, alors que rien ne le nécessitait, le premier édile de notre municipalité proposa à madame Dubout Jacqueline, demeurant chemin des Piboulières d’acquérir au nom de notre commune « l’assiette » du dit chemin, c'est-à-dire la surface du terrain occupé par celui-ci et toutes les dépendances indispensables à sa tenue, à savoir la plateforme , les fossés et les talus. En échange de quoi la commune effectuerait, à ses frais, la construction d’un mur d’enceinte de sa parcelle et la pose d’un portail.
La proposition ne fut guère de l’avis de la maitresse des lieux, prenant celle-ci comme injure, elle, qui venait juste de terminer un mur de soubassement entourant sa parcelle sur lequel il ne lui restait plus qu'à ériger un grillage.
Le refus fut cinglant.
Loin d’être déstabilisé par ce rejet, monsieur le Maire réitéra sa demande en laissant à madame Dubout le choix de la compensation.
« Je veux qu’on m’apporte l’eau sanitaire et le tout à l’égout »
Cette proposition ne fut pas du goût de monsieur le Maire qui lui opposa un refus catégorique, coupant court à toute négociation conventiennelle pour entamer un recours par voie judiciaire en octobre 2015.
La saisine fut déboutée en février 2016, condamnant la commune de Codolet à 300 euros au titre des frais exposés.

Aucune publicité de cette décision de tribunal n'a été faite auprès des contribuables Codolétiens. Révélation, peut être, de la blessure d'un égo surdimensionné, mais, sans aucun doute, le mépris de l'obligation morale de rendre compte à ceux qui vous ont mandaté.
Nous sommes actuellement dans une situation de non communication , oû chaque partie campe sur ses positions dans un mutisme total. " je sais que la commune mène un recours ....mais je ne me laisserai pas faire, je suis chez moi...."
Tous les ingrédients sont maintenant réunis pour faire de ce tableau pittoresque une saga locale, qui espérons le, ne durera pas aussi longtemps que "les feux de l'amour".