Octobre, un mois multicolore, solidaire et altruiste.
Octobre, l’automne…
En pleine transition entre l’été et l’automne, véritable sublimation de la nature…
Après un été éclatant de lumière et où la nature a souffert majoritairement de la sécheresse, le passage à l’automne est semblable à une démonstration de ce que la nature fait de plus beau. Toute une palette de couleurs se décline alors sous nos yeux, allant du brun aux déclinaisons de rouge et d’orange. C’est comme si mère nature se retenait tout un été pour tout d’un coup se relâcher et nous offrir toute sa beauté en une magnifique explosion colorée. L’automne sublime alors la nature la parant de mille couleurs avant son engourdissement hivernal.
A l’image de cette explosion polychromique de la nature, nos rendez-vous sociaux du mois prennent, eux aussi, de la couleur : la semaine bleue, octobre rose.
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Loto dimanche 1er octobre

Ce dimanche 1er octobre, l'association "elyna association" organise un loto à partir de 14h à la salle polyvalente de Codolet pour soutenir l’enfant Delmart Elyna dans son confort de tous les jours et l’aider dans son évolution.
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Incident technique
Un incident technique s'est produit hier soir vers 0h30 au niveau du site hébergeur au moment d'un enregistrement de nouveaux articles. Cela a provoqué l'effacement d'une grande partie des articles du numéro d'octobre. Je vous prie de m'en excuser.
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La semaine bleue (article reconditionné)
Les débuts de la semaine Bleue
C'est par un arrêté du Ministre de la Santé publique et de la population que fut officiellement créée en 1951 la Journée Nationale des Vieillards. Il déléguait à un Comité National d'Entente, composé de grandes associations caritatives, d'institutions de bienfaisance ainsi que de groupements représentant les intérêts de cette catégorie de population, l'organisation d'une quête nationale sur la voie publique.
En parallèle à cette quête, diverses initiatives axées sur la convivialité se développèrent peu à peu : goûters, repas dansants, sorties, envois de fleurs et de cartes postales ou encore visites au domicile des plus dépendants et dans les établissements. De même, une part croissante de l’argent fut consacrée au financement d’activités de service, aides ménagères et autres. Par la suite, l’amélioration sensible des retraites permis d’affecter les fruits de la quête à des actions collectives, associatives pour la plupart, et de moins en moins à des secours individuels. En 1988, la collecte sur la voie publique prit fin et fut remplacée par une subvention des Affaires sociales.
Un nom qui a évolué
La sémantique connut, elle aussi, une évolution : de la « Journée des Vieillards », on passa à la « Semaine Nationale des Vieillards » puis à la « Semaine Nationale des Retraités et des Personnes Agées et de leurs Associations » pour s’arrêter, en 1977, à la « Semaine Bleue ». Un nouveau titre accompagné de ce slogan : « 365 jours pour agir, 7 jours pour le dire ».
Les thèmes nationaux
A chaque fois, un thème national est développé. Comme en 1988 : « Solitude, perte d’autonomie : agissons avec les associations ». En 1995 : « Les retraités disent non à l’exclusion ». Ou en 1998 : « Les retraités, des mémoires pour l’avenir ». Le thème de l’édition 2004-2005 suscita de nombreuses critiques. « Et si on parlait des vieux » ? « Le titre était volontairement provocant, commente Pierre-Henri Daure, membre du comité national et président depuis 1997 du comité départemental de la Côte d’Or, un des départements les plus actifs de la Semaine bleue. L’objectif était justement d’en parler et il a été atteint. (…) Ce mot [ndlr :" vieux"], employé en contraste avec « jeune », n’est pas utilisé dans un sens péjoratif mais avec toute la noblesse liée à l’âge.
Thème 2016-2017
Faire société quel que soit son âge et son niveau d’autonomie tel est le mot d’ordre que la Semaine Bleue.
Faire société, c’est bénéficier d’un entourage avec lequel entrer en relation afin de pouvoir exister et se sentir utile aux yeux de l’autre et de pouvoir ainsi être reconnu dans sa singularité, dans sa différence.
Faire société c’est, aussi, être en lien avec les autres générations de manière à permettre à chacun de vivre pleinement son âge. Dans la solidarité.
Faire société enfin, c’est participer pleinement à la vie sociale de son territoire de résidence et contribuer ainsi à l’édification d’une société plus inclusive.
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