Numéro 105: septembre 2025 **

L'heure est venue de construire demain

Faisons de nos imaginations, réflexions, notre réalité de demain.

La Lône de Codolet : un patrimoine naturel au cœur de l’histoire et des projets communaux à venir

Un héritage du Rhône

La Lône de Codolet est l’un de ces paysages singuliers façonnés par le Rhône. Les lônes, anciens bras secondaires du fleuve, témoignent des liens étroits entre les habitants et leur environnement. Autrefois, elles servaient de zones de pêche, de passage ou encore de réservoirs naturels en période de crue ou de lavoir.
À Codolet, cette lône a longtemps rythmé la vie locale : source de biodiversité, elle abritait une faune et une flore riches. Elle  constituait aussi un espace de loisirs pour les habitants, une source d’eau  pour arroser les jardins avoisinants. Les lavandières en faisaient  également un lieu de socialisation et de distribution de l’information locale.

Une valeur écologique reconnue

Avec le temps, les aménagements du Rhône ont modifié l’écoulement naturel de l’eau, mais la lône conserve une valeur écologique majeure. Véritable réservoir de biodiversité, elle joue encore aujourd’hui un rôle essentiel pour de nombreuses espèces d’oiseaux, d’amphibiens et de plantes rivulaires.
Cette richesse en fait un espace à protéger et à valoriser, inscrit dans une dynamique plus large de préservation des zones humides du Rhône.

Les projets communaux pour demain

La Lône en juillet 2025

Consciente de ce patrimoine naturel et historique, la commune de Codolet doit  engager une réflexion pour redonner toute sa place à la lône dans la vie locale.
Il lui faut envisager les aménagements possibles sur la lône  et ses berges, en tenant compte des enjeux environnementaux, hydrauliques et réglementaires

Les projets portent notamment sur :

• Mise en valeur paysagère par l’aménagement de sentiers de promenade et de découverte, pour permettre aux habitants et visiteurs de profiter de ce cadre unique tout en sensibilisant à la préservation de l’environnement ;

illustration barques sur la lône

Les berges peuvent être aménagées pour favoriser l’accès au public tout en respectant les milieux naturels avec des espaces de repos, des panneaux d’information historiques et écologiques, accès pour canoës, kayaks et paddle, création de belvédères ou pontons d’observation, sentiers de randonnée ou pistes cyclables en bord de lône, aires de repos ou de pique-nique intégrées au paysage.

• la coopération avec des associations et institutions environnementales, afin de concilier loisirs, éducation et protection de la biodiversité.

• Participation  active au projet d’aménagement hydraulique

Selon le projet porté par la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), plusieurs interventions sont envisagées pour restaurer la dynamique naturelle de la lône :

• Dragage du lit pour améliorer la circulation de l’eau et limiter l’envasement
• Création ou réhabilitation de prises d’eau pour reconnecter la lône au Rhône
• Gestion des sédiments avec restitution contrôlée dans des zones adaptées
• Aménagements pour le ressuyage des zones inondables (déversoirs, pertuis de fond)

• Contraintes réglementaires

  Tout projet d’aménagement doit respecter les réglementations en vigueur :

  •            Loi sur l’eau et autorisations préfectorales

  •            Régime transitoire de gestion des zones inondables, des rives et du littoral

  •            Études d’incidences environnementales obligatoires pour les zones Natura 2000

  Un trait d’union entre passé et avenir

  En redonnant vie à la Lône, la commune pourrait inscrire ce site dans une démarche de valorisation durable. Il s’agit non seulement de préserver un héritage façonné par le Rhône et la mémoire collective, mais aussi d’offrir aux générations futures un espace de nature accessible, éducatif et convivial.

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photo améliorée par IA

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L’usure du pouvoir à Codolet : quand l’image prime sur l’essentiel

« A chacun son bilan… »

À Codolet, le temps semble marquer un tournant dans la vie municipale. Après plusieurs années à la tête de la commune, le maire voit son action de plus en plus perçue comme l’expression d’une usure du pouvoir. Les réalisations mises en avant sont souvent spectaculaires, visibles, presque ostentatoires. Elles participent indéniablement à construire une image flatteuse de son mandat, mais elles interrogent sur leur véritable utilité pour le quotidien des Codolétiens.

De nombreux habitants soulignent que les projets récents semblent davantage répondre à une volonté de marquer l’espace public de son empreinte personnelle qu’à satisfaire des besoins réels et immédiats de la population. Cette quête de « traces pour l’avenir » – monuments, aménagements de prestige, initiatives symboliques – paraît ainsi davantage tournée vers la postérité que vers les attentes concrètes des familles, des jeunes, des aînés.

Ce décalage alimente un sentiment croissant de distance entre la mairie et les habitants. Là où certains espéraient des mesures simples, de proximité, améliorant directement le quotidien, ils se retrouvent face à des projets davantage conçus pour illustrer un bilan que pour répondre à leurs besoins.

L’usure du pouvoir se manifeste ainsi : un maire plus préoccupé de son héritage que de la vie de tous les jours dans le village. Cette stratégie, qui mise sur l’image et la visibilité, risque à terme de fragiliser le lien de confiance avec les Codolétiens. Car une commune ne se construit pas seulement sur des symboles, mais avant tout sur des actions de terrain qui améliorent réellement la vie de chacun.

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Se souvenir pour mieux protéger l’avenir

En ce mois de septembre, notre village commémore deux dates qui marquent son histoire récente :

• l’anniversaire des inondations de septembre 2002, qui ont profondément touché Codolet et rappelé la force destructrice de la Cèze en crue,
• et l’anniversaire de l’inauguration de la digue rapprochée (digue Boissin), le 12 septembre 2015, ouvrage de protection conçu pour renforcer la sécurité des habitants face aux risques d’inondation.

Ces souvenirs ne doivent pas seulement raviver l’émotion d’un passé douloureux, ils doivent surtout nous rappeler une réalité : Codolet demeure en zone inondable. Le risque n’a pas disparu, et la vigilance collective reste indispensable.

Nos digues, en particulier, sont le rempart essentiel contre les crues. Leur entretien, leur consolidation et leur surveillance régulière sont des conditions vitales pour garantir la sécurité du village. À ce titre, la digue ouest, reconnue plus fragile et malheureusement trop longtemps délaissée, mérite une attention particulière.

Ne laissons pas la perspective des prochaines élections municipales occulter l’essentiel : la commémoration des inondations de 2002 et de l’inauguration de la digue rapprochée doit rester un moment de mémoire collective. Se souvenir, c’est rendre hommage aux épreuves traversées et rappeler que la sécurité de notre village dépend avant tout d’un entretien rigoureux de nos digues.

La mémoire de ces événements nous oblige : protéger nos habitants et assurer la pérennité de notre village face aux colères du fleuve.

« Mémoire d’hier, vigilance d’aujourd’hui, sécurité de demain pour Codolet. »

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Codolet: Gestion des Chats Errants

La commune de Codolet a déjà mis en place un projet important pour la limitation des chats errants dans le respect du bien-être animal, comme en témoigne l'arrêté municipal de novembre 2021 mentionnant une campagne de stérilisation et d'identification en partenariat avec la Fondation Clara. Malheureusement ces campagnes ne sont plus à l'ordre du jour depuis un bon moment.

Cependant, il existe des pistes pour d'autres projets ou pour renforcer les actions existantes, toujours dans le respect du bien-être animal :

1. Renforcer le programme de stérilisation et d'identification (CIP : Capture, Identification, Stérilisation, Relâche) :

• Poursuivre et intensifier les campagnes de CIP : C'est la mesure la plus efficace à long terme. La commune pourrait organiser des campagnes régulières, ciblant les zones où la population de chats errants est la plus élevée.
• Faciliter la participation citoyenne au signalement : Mettre en place un système simple (formulaire en ligne, numéro dédié) pour que les habitants puissent signaler la présence de chats errants nécessitant une prise en charge.
• Identifier et maintenir des "chats libres" : Les chats stérilisés et identifiés peuvent être relâchés sur leur lieu de vie (avec une encoche à l'oreille pour les reconnaître) et devenir des "chats libres". Ils contribuent à réguler les populations de rongeurs et occupent le territoire, évitant l'arrivée d'autres chats non stérilisés. Il est important de définir des points de nourrissage autorisés et gérés pour éviter les nuisances.
• Partenariats renforcés : Collaborer davantage avec des associations locales ou nationales de protection animale (SPA, Fondation 30 Millions d'Amis, Fondation Brigitte Bardot, etc.) qui peuvent apporter un soutien financier, logistique et en termes d'expertise. Elles peuvent aussi aider à trouver des familles d'accueil ou à l'adoption pour les chats sociables.

2. Sensibilisation et responsabilisation des propriétaires de chats :

• Campagnes d'information grand public : Informer les habitants sur l'importance de la stérilisation et de l'identification de leurs propres chats domestiques pour prévenir les abandons et la surpopulation féline. Mettre en avant le caractère obligatoire de l'identification.
• Subventions ou aides à la stérilisation : La commune pourrait envisager des aides financières pour les propriétaires de chats à faibles revenus afin de les inciter à faire stériliser et identifier leurs animaux.
• Information sur l'adoption responsable : Promouvoir l'adoption de chats issus de refuges ou d'associations, plutôt que l'achat.
• Sensibilisation aux nuisances et à la cohabitation : Expliquer comment gérer les chats de compagnie pour limiter leur impact sur la faune sauvage (par exemple, en les gardant à l'intérieur la nuit) et les nuisances de voisinage.

3. Amélioration de la gestion des animaux trouvés/errants :

• Communication claire sur la procédure : Informer les citoyens sur la démarche à suivre s'ils trouvent un chat errant (contacter la mairie ou la fourrière, ne pas intervenir seul ni nourrir régulièrement sans autorisation).
• Fourrière et suivi : S'assurer que la commune dispose d'un accord avec une fourrière capable d'accueillir dignement les chats errants, de les identifier et de tenter de retrouver leurs propriétaires dans le délai légal.

4. Surveillance et évaluation :

• Suivi de la population féline : Mettre en place des indicateurs pour évaluer l'efficacité des actions (nombre de chats stérilisés, diminution des signalements, etc.).
• Réunion avec les acteurs locaux : Organiser des rencontres régulières avec les vétérinaires, les associations de protection animale et les riverains concernés pour faire le point et ajuster les stratégies.

En combinant ces approches, la commune de Codolet peut continuer à agir de manière proactive et respectueuse pour une gestion durable de la population de chats errants sur son territoire.

Comment positiver la présence de nombreux chats dans le village

Face à une forte population de chats, il est tout à fait possible de transformer ce qui peut être perçu comme un problème en un atout pour le village, tout en assurant leur bien-être. Plutôt que de simplement "subir" leur présence, la commune de Codolet peut les intégrer positivement dans la vie locale.

Voici comment la commune peut valoriser la présence des chats :

1. Des auxiliaires de la propreté

La présence de chats stérilisés et identifiés, souvent appelés "chats libres", est un excellent moyen naturel de réguler les populations de rongeurs (souris, rats). Ils deviennent de véritables alliés de la propreté pour les habitants, sans l'utilisation de produits chimiques potentiellement dangereux pour l'environnement ou les animaux domestiques. En contrôlant la population féline par la stérilisation, on s'assure que leur rôle de prédateur reste bénéfique sans que le nombre de chats ne devienne ingérable.

2. Un symbole d'engagement

La gestion éthique des chats errants peut devenir un projet fédérateur et positif pour la commune. Codolet peut se positionner comme un village respectueux du bien-être animal. En créant un statut de "village ami des chats" ou en communiquant sur ses actions, la commune montre qu'elle agit de manière responsable et moderne. Ce type d'initiative peut renforcer le sentiment d'appartenance des habitants et attirer une population sensible à ces valeurs.

3. Un projet participatif et solidaire

Le projet de gestion des chats libres ne peut réussir que si les habitants y participent. La commune peut encourager le bénévolat en formant des "nourrisseurs agréés", qui s'occuperaient des chats à des points de nourrissage spécifiques. Cette approche évite les nuisances et permet de veiller sur la santé des animaux. Elle renforce le lien social entre les habitants et crée une communauté solidaire. On peut même organiser des journées d'information ou des collectes de nourriture, transformant la problématique en un projet communautaire.

4. Une image de marque pour le village

Les chats font partie du paysage de nombreux villages. En gérant leur présence de manière responsable, ils peuvent devenir un élément charmant du village, une sorte de mascotte locale. Codolet peut raconter leur histoire, les mettre en avant dans sa communication, et montrer ainsi qu'elle a su trouver un équilibre entre le développement humain et le respect de la nature et des animaux qui l'entourent.

L'enjeu est de passer d'une vision négative (les chats comme une nuisance) à une vision positive (les chats comme une richesse locale). Cela passe par l'information, la sensibilisation et la mise en place d'un projet de stérilisation et d'identification rigoureux.

Pour que la présence des chats soit perçue positivement par les habitants de Codolet, la municipalité peut mettre en place une série d'actions concrètes, axées sur la communication, l'éducation et l'organisation. L'objectif est de transformer une "gestion" des chats en un véritable projet de vie pour la commune.

L’urgence d’agir : pourquoi créer une association pour les chats errants ?

Dans nos villes et villages, les chats errants sont devenus une réalité trop souvent ignorée. Livrés à eux-mêmes, sans soins ni protection, ils sont confrontés à la faim, aux maladies, aux accidents et parfois à la maltraitance. Face à cette situation, la création d’une association de défense des chats errants n’est pas seulement un acte de compassion — c’est une nécessité sociale, sanitaire et éthique.

Soulignons l'heureuse initiave  de Michèle Pelletier qui projette la création d'une association pour améliorer le sort des chats errants et libres de notre village.

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Le World Cleanup Day à Codolet : une initiative trop solitaire

Comme chaque année, le World Cleanup Day a trouvé écho à Codolet grâce à l’engagement d’Elga Wuyts, qui porte à bout de bras cette initiative citoyenne depuis plusieurs années. Son implication mérite d’être saluée, tant la tâche est exigeante lorsque l’on constate le peu d’enthousiasme et de participation du reste de l’équipe municipale, à commencer par le premier édile.

À Codolet, ce rendez-vous mondial de nettoyage des espaces publics ressemble davantage à un rituel qu’il faut cocher sur le calendrier qu’à une véritable dynamique collective. Derrière la vitrine, la réalité est moins reluisante : déchets et poubelles abandonnés jalonnent toute l’année notre campagne, sans qu’une politique municipale claire et volontariste en matière d’écologie vienne changer la donne.

Ce contraste pose question : comment prétendre agir pour l’environnement si l’on se contente d’un geste symbolique, sans accompagnement durable, sans plan d’action, sans mobilisation des habitants ? L’écologie ne devrait pas être un décor, mais un engagement quotidien, partagé et soutenu par la municipalité.

Codolet mérite mieux qu’une illusion écologique.

« Pour Codolet, passons du symbole à l’action. »

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Forum des associations : un rendez-vous manqué à Codolet

Le forum des associations s’est tenu récemment à Codolet. Inspiré de ce qui se fait dans les communes voisines, cet événement n’a malheureusement pas rencontré l’enthousiasme attendu. Peu de Codolétiens se sont déplacés, confirmant un manque d’intérêt qui interpelle.

Plus regrettable encore, l’équipe municipale, et en premier lieu le maire, ont brillé par leur absence. Ce désengagement donne le sentiment d’un faible soutien institutionnel à la vie associative locale, pourtant essentielle à la vitalité du village.

Au-delà de ce constat, il est désormais urgent de réfléchir à de nouvelles manières de mettre en lumière les associations codolétiennes. Plutôt que de reproduire des formats qui ne mobilisent pas, il s’agirait d’inventer des formes de communication et de rencontre plus proches des habitants, plus vivantes et adaptées aux réalités du village.

Comment mieux informer les Codolétiens sur la vie associative ?

1. Améliorer la communication locale

• Créer un bulletin ou une page dédiée dans le journal municipal.
• Mettre en place une newsletter numérique mensuelle.
• Utiliser plus efficacement les réseaux sociaux de la commune.
• Développer l’affichage municipal pour annoncer les activités.

2. Favoriser la visibilité au quotidien

• Organiser une “semaine des associations” avec animations et démonstrations.
• Donner une place aux associations lors des fêtes et événements communaux.
• Mettre en valeur les associations sur le site internet de la mairie.

3. Créer des moments de rencontre adaptés

• Proposer un café associatif ou une permanence mensuelle.
• Impliquer les écoles et les familles dans la découverte des activités.
• Organiser des ateliers participatifs ouverts à tous.

4. Soutenir réellement les associations

• Mettre à disposition des locaux municipaux pour leurs réunions.
• Assurer une meilleure aide logistique et budgétaire.
• Créer un “comité de la vie associative” avec élus, associations et habitants.

Car la richesse de la vie associative mérite mieux que l’indifférence : elle est un moteur de lien social et d’animation, un levier indispensable pour donner vie à Codolet.

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Secrets du jardinier amateur

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