Codolet en automne : murmures de saison

À Codolet, l’automne ne s’annonce pas — il s’insinue. Dès l’aube, la fraîcheur du matin s’installe comme une caresse sur les vignes encore gorgées de soleil. L’air est chargé de parfums : celui du raisin fraîchement pressé, sucré et dense, s’entrelace aux effluves de sous-bois humides, où la mousse et les feuilles mortes racontent déjà l’histoire de la saison.
Le chant des cigales, si vibrant durant l’été, s’est tu. Il a laissé place aux cliquetis des sécateurs, aux gestes précis des vignerons qui récoltent les grappes avec une patience presque sacrée. Dans le ciel, une volée d’étourneaux dessine des arabesques, leurs ailes bruissant comme des pages qu’on tourne, survolant les champs et les souvenirs.
Les vendanges battent leur plein. Dans les caves, le jus s’écoule, promesse de cuvées à venir. Le village s’éveille doucement, enveloppé dans cette atmosphère à la fois rustique et poétique. Les pas crissent sur les chemins tapissés de feuilles, et chaque souffle semble porter un fragment de mémoire.
Il y a dans cette transition une douce mélancolie. Une nostalgie qui ne pèse pas, mais qui enveloppe. On se souvient des soirées chaudes, des rires échappés des terrasses, des verres levés à la lumière dorée. Maintenant, c’est le temps des récoltes, des bilans, des promesses en cuve.
Codolet en automne, c’est un poème sensoriel. Un lieu où chaque odeur, chaque son, chaque souffle de vent raconte une histoire. Celle d’un village qui vit au rythme des saisons, avec la patience des anciens et la beauté des choses simples.
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Bleu tendresse, rose espérance : octobre solidaire
Bleu tendresse

Du 6 au 12 octobre, célébrons nos aînés à Codolet et partout en France.
Chaque année, la Semaine Bleue met à l’honneur les retraités et les personnes âgées, en valorisant leur rôle essentiel dans notre société. L’édition 2025 se déroulera du 6 au 12 octobre autour du thème :
« Vieillir, une force à partager »
Ce thème souligne à quel point l’expérience, la mémoire et les talents des seniors sont une richesse à transmettre aux plus jeunes générations. C’est aussi l’occasion de renforcer les liens intergénérationnels, de lutter contre l’isolement, et de favoriser la solidarité locale.
Objectifs de la Semaine Bleue :
- Valoriser les contributions des aînés à la vie sociale, culturelle et économique
- Sensibiliser le public à la réalité du vieillissement
- Créer des moments de rencontre entre générations
- Encourager les initiatives locales en faveur du « bien vieillir »
Des animations partout en France
Conférences, ateliers créatifs, sorties culturelles, spectacles, repas partagés… Les communes et les associations se mobilisent pour proposer des activités gratuites et ouvertes à tous.
Et à Codolet ?
La Semaine Bleue est pourtant une invitation à regarder autrement le vieillissement, à reconnaître la richesse humaine que représentent nos aînés, et à faire de la solidarité un moteur de vie locale
Rose espérance

Octobre Rose : Un mois pour se mobiliser, ici et maintenant.
En ce mois d’octobre, les rues, les cœurs et les initiatives se teintent de rose. À Codolet et dans toute la France, Octobre Rose prend vie à travers des événements solidaires, des rencontres et des gestes simples qui peuvent tout changer : parler, prévenir, dépister.
Chez nous, à Codolet, le comité des fêtes, épaulé par la mairie, organise le samedi 4 octobre, en après-midi et en début de soirée des manifestations sportives de solidarité au stade.
Pourquoi c’est important ?
Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme. Pourtant, détecté tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. Octobre Rose, c’est l’occasion de rappeler que le dépistage sauve des vies, et que la solidarité locale peut faire la différence.
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Personnes âgées, personnes handicapées isolées et celles qui ont perdu la capacité de discernement dans notre village

Dans notre village, certaines personnes âgées ou en situation de handicap ou ayant perdu la capacité de discernement vivent dans l’ombre de l’isolement. Ce phénomène, souvent silencieux, résulte de plusieurs facteurs : perte d’autonomie, éloignement familial, contraintes financières, difficultés administratives, dépression voire le redouté syndrome de glissement, lorsque le découragement et le manque de liens sociaux entraînent un repli progressif. Il y a bien d'autres facteurs sociétaux...
Au-delà des services médicaux et sociaux, le rôle du voisinage est essentiel. Une simple visite, un geste de solidarité, une attention portée au quotidien peuvent briser la solitude et redonner goût à la vie. Les habitants du village ont, par leur proximité et leur bienveillance, un pouvoir immense : créer un climat d’entraide, d’écoute et de vigilance bienveillante.
L’indifférence ordinaire : symptôme d’une société en repli
Dans nos rues, nos immeubles, nos transports, un silence s’installe. Pas celui du calme, mais celui de l’indifférence. Une indifférence qui s’infiltre dans les gestes quotidiens, dans les regards évités, dans les mains qui ne se tendent plus. Ce phénomène, loin d’être anodin, révèle une transformation profonde de nos sociétés : le glissement vers un individualisme exacerbé.
Une société de solitudes parallèles
L’urbanisation, la technologie, la course à la performance ont redessiné les contours de nos vies. Chacun avance dans sa bulle, connecté au monde mais déconnecté de son voisin. Le lien social s’effrite, remplacé par une coexistence distante. Comme le souligne cet article sur *castocks.fr, l’indifférence agit comme un poison pour l’âme, nourrissant l’isolement et la perte d’empathie.
Le recul de l’altruisme
Autrefois, l’entraide était une valeur cardinale. Aujourd’hui, elle semble reléguée au rang de luxe moral. Le manque d’altruisme ne se traduit pas seulement par l’absence d’aide, mais par une incapacité croissante à se soucier de l’autre. Les gestes simples – demander si tout va bien, aider à porter un sac, écouter sans juger – deviennent rares, presque suspects.
L’individualisme : libération ou fracture ?
Certains défendent l’individualisme comme une conquête de liberté. Mais comme le montre l’analyse de **Cairn.info, cette autonomie peut aussi engendrer une crise du lien social. ***Durkheim lui-même voyait dans l’individualisme moderne une tension entre le « moi » et le « nous », une difficulté à penser la solidarité dans une société d’individus.
Vers une réinvention du vivre-ensemble ?
Face à ce constat, une question s’impose : comment recréer du lien ? Cela commence par des actes simples : prêter attention, saluer, écouter, s’engager. Il ne s’agit pas de revenir à un modèle communautaire passéiste, mais de réinventer une solidarité adaptée à notre époque. Une solidarité qui reconnaît l’individu sans oublier le collectif.
En encourageant cette solidarité de proximité, nous contribuons à préserver la dignité, la sécurité et la qualité de vie de nos aînés et des personnes en situation de handicap. Ensemble, habitants, associations et élus, nous pouvons bâtir un village où personne n’est laissé à l’écart.
Sources
*castocks.fr;**Cairn.info;***DURKHEIM ÉMILE(1858-1917), sociologues
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Codolet : Le souffle du renouveau après deux mandats

Après deux mandats consécutifs, un sentiment de lassitude semble s’installer au sommet de notre commune. Les absences répétées de notre premier édile lors d’événements officiels marquent une fin de mandature terne et morose, nourrissant chez les Codolétiens une envie croissante de renouveau.
Ce climat d’essoufflement politique alimente le désir d’alternance, de nouveaux visages porteurs d’idées fraîches, et surtout d’une autre conception du lien entre élus et citoyens. Il ne s’agit plus seulement de gérer, mais de réveiller Codolet, de lui redonner du souffle, du dynamisme, et une vision partagée.
Le budget communal a permis la réalisation de plusieurs projets visibles, mais ces choix budgétaires ont été faits au détriment d’enjeux pourtant cruciaux : la précarité énergétique et les besoins de rénovation des logements codolétiens. Beaucoup regrettent que ces priorités n’aient pas été mieux équilibrées, laissant une partie de la population dans l’attente de solutions concrètes pour améliorer leur quotidien.
Malgré des réalisations concrètes, diversement appréciées, le sentiment général reste celui d’une politique tournée vers l’ostentatoire, comme si l’objectif principal était de laisser une empreinte visible plutôt que de répondre aux besoins profonds du village.
Changer d’hommes et de méthode serait un véritable électrochoc. Une opportunité de redonner du sens à l’action publique, de replacer les Codolétiens au cœur des décisions, et d’insuffler une nouvelle énergie à notre commune.
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Illuminons Codolet : Redonnons Vie à Notre Village !

lluminons Codolet pour les fêtes !
Un appel à tous les Codolétiens pour faire rayonner notre village.
À l’approche des fêtes de fin d’année, une belle occasion s’offre à nous : celle de redonner des couleurs, de la vie et de la chaleur à notre village. Codolet mérite de briller, et qui mieux que ses habitants pour lui offrir cette lumière ?
Je vous invite chacun à illuminer votre maison, votre balcon, jardin ou même votre fenêtre. Une guirlande, une étoile, quelques bougies… chaque geste compte pour transformer nos rues en un véritable décor féerique. C’est une façon simple et joyeuse de raviver l’esprit de Noël, de créer du lien entre voisins, et d’attirer le regard des visiteurs qui découvriront un village vivant, accueillant et plein de charme.
Dans cet esprit de partage et de célébration, chaque décoration devient un geste symbolique : celui de faire rayonner notre village et d’attirer le regard des visiteurs. Les illuminations ne sont pas seulement esthétiques : elles sont le reflet de notre attachement à notre territoire, de notre envie de créer du lien et de valoriser l’image de notre commune.
✨ Pourquoi participer ?
• Pour embellir notre cadre de vie
• Pour partager un moment festif et convivial
• Pour montrer que Codolet est un village qui a du cœur et de la lumière
Et qui sait… peut-être qu’un petit concours viendra récompenser les plus belles décorations !
Alors, chers Codolétiens, sortez vos guirlandes, vos idées et votre bonne humeur. Ensemble, faisons de Codolet un village qui scintille de mille feux.
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La Belle Endormie

Codolet, notre village, semble parfois sommeiller sous le poids des habitudes et du silence. Ses ruelles paisibles, ses pierres chargées d’histoire, ses paysages baignés de lumière… tout respire la beauté tranquille. Mais derrière cette sérénité se cache une attente, un souffle retenu, comme si le cœur du village battait au ralenti.
Et pourtant, il suffit d’un regard, d’un geste, d’une voix qui s’élève pour que la Belle endormie frémisse. Une jeunesse qui s’interroge, des anciens qui rêvent encore, des habitants qui osent imaginer autrement. Le réveil est là, discret mais puissant. Il prend la forme d’un questionnaire, d’un atelier, d’une fête partagée, d’un projet de lac ou de buvette repensée. Il s’incarne dans les mains qui décorent, les idées qui fusent, les liens qui se tissent.
Codolet n’est pas figée. Elle attend qu’on la réveille avec douceur et audace. Qu’on l’écoute, qu’on la transforme sans la trahir. Qu’on l’aime assez pour la faire évoluer.
Alors, à celles et ceux qui sentent ce frémissement, qui veulent faire vibrer les murs et les cœurs : le moment est venu. Réveillons la Belle. Ensemble.
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Un nouveau jour se lève sur Codolet
Codolet, ce village qu’on admirait…
Il y a une dizaine d’années, notre village rayonnait. On en parlait avec envie, avec admiration. Codolet était vivant, vibrant, convoité. Les associations fourmillaient d’idées, les bénévoles ne comptaient ni leur temps ni leur énergie. La municipalité d’alors, audacieuse et confiante, ne freinait aucune initiative. Peu préoccupée du coût, elle plaçait l’animation du village au cœur de ses priorités.
Triathlon, fête médiévale, fête votive… Codolet vibrait au rythme des événements, des rires, des rencontres. On y venait, on y restait, on en parlait.
Aujourd’hui, le silence a remplacé l’effervescence. La léthargie s’est installée, comme un voile sur les souvenirs. Le village semble s’être endormi, victime d’une municipalité qui ne cultive plus le bien-vivre, le bien-être, ni la fierté d’être Codolétien.
Mais ce calme n’est pas résignation. Il est le murmure d’un réveil. Car ce ressenti est partagé, profond, et il annonce une envie de renouveau. Les Codolétiens aspirent à retrouver leur village vivant, à redevenir acteurs de leur quotidien, à rallumer les lumières de la fête, de la solidarité, de l’audace.
Le changement n’est pas une rupture. C’est une renaissance.
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"Un toit sur le boulodrome, un voile sur la cohérence"
Couverture du boulodrome : la cerise sur le gâteau… électoral ?
Alors que les discours officiels ne cessent d’évoquer la nécessité de restreindre les budgets, Codolet poursuit ses investissements visibles : après la réfection du parking, l’installation d’ombrières photovoltaïques et l’inauguration en grande pompe de la salle polyvalente, voici désormais la couverture du boulodrome.
Une réalisation qui, loin d’être anodine, interroge sur la cohérence de la politique d’aménagement menée dans notre village. L’installation des ombrières photovoltaïques d’une capacité de 23 kW sur le parking face à la salle polyvalente laissait espérer le début d’un projet énergétique structurant. Mais la pose d’un simple toit sur le boulodrome, sans lien apparent avec cette dynamique, vient brouiller les pistes.
Quel projet global pour Codolet ?
Cette succession de chantiers, bien que chacun puisse répondre à un besoin ponctuel, semble guidée davantage par une logique de communication que par une vision d’ensemble. Où est la cohérence ? Où est la concertation ? Où est la stratégie durable que notre village mérite ?
En période de campagne électorale, cette nouvelle réalisation ressemble fort à une opération séduction. Une "cerise sur le gâteau" qui, au lieu de renforcer le tissu communal, souligne les lacunes d’une gouvernance fragmentée.
Et si l’énergie citoyenne devenait notre priorité ?
Plutôt que des projets isolés, pensons collectif. Plutôt que des gestes symboliques, construisons du sens. Codolet mérite une politique d’aménagement cohérente, participative et tournée vers l’avenir.
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Secrets du jardinier amateur
http://www.jardinier-amateur.fr/jardiner-avec-la-lune.html
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Permanences médicales et paramédicales sur la commune
♦ Centre médico-commercial ( anciennement Maison des associations):
•Dr Triola-Jardy, médecin généraliste. Permanence le mardi sur rendez-vous de 9h30 à 12h: 04.66.89.29.33 ou 09.62.60.80.45
•Le cabinet infirmier est définitivement fermé.
Cabinet infirmiers, 7 place du 4 septembre 1848 à Laudun l'ardoise . Soins à domicile et sur rdv au cabinet. 06.70.83.63.72
♦ Dans le village:
• Ostéopathe, Mme Fournier Audrey au 4 rue de l'église. 06.70.29.52.18
• Aide à la personne: - Prost Christine. 06.62.70.10.91
- Audrey. 07.45.15.42.71
♦ A domicile et à la Maison de santé de Chusclan:
•M. Léon Ionut, masseur kinésithérapeute D.E.. Soins à domicile. Kinésithérapie fonctionnelle et respiratoire. : 06.26.07.75.14.
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