Août, le mois de la veraison

Le cycle végétatif de la vigne est caractérisé par plusieurs stades. Après plusieurs mois de repos (de décembre à fin février début mars), " la vigne se réveille avec des exsudations au niveau des plaies de la taille : ce sont les pleurs " .
Vers le début du mois d’avril, les écailles protectrices qui recouvrent le bourgeon s’écartent, laissant apparaître la bourre: c’est le débourrement.
Après l’apparition des premières feuilles et des premières grappes vient la floraison (au mois de juin). Cette étape est très importante dans le cycle reproducteur du raisin.
Les conditions météorologiques sont alors déterminantes. Dans l’absolu, les températures doivent être comprises entre 20 et 25 ° C, et les précipitations être quasi inexistantes.
Lorsque les ovules sont fécondés, les fruits se développent : c’est la phase de la nouaison. Les baies grossissent tout en restant vertes.
A partir de la mi-juillet, les raisins changent de couleur, c’est la véraison. Pendant cette phase, la couleur s’affirme et la quantité d’acide diminue fortement, tandis que celle de sucre augmente rapidement. De plus, de nouveaux composés phénoliques s’élaborent, en particuliers les tanins, les matières colorantes et aromatiques.





Les dangers de la canicule pour les Aînés
Les personnes âgées souffrent plus que les autres de la chaleur excessive. Cette vulnérabilité a été particulièrement mise en exergue lors de la canicule de l’été 2003 ( plus de 15000 décès). Depuis cet épisode tragique, des dispositifs ont été mis en place pour protéger les aînés des risques climatiques, à domicile comme en établissement.
Dans le cadre du plan vermeil* inhérrant au déclenchement du plan canicule, la mairie a mis à disposition des personnes âgées le foyer communal climatisé de 14h à 18h pour se rafraichir. Initiative qui aurait pu être prise plutôt dans le courant du mois de juillet au regard des températures estivales déjà élevées.
Le principe même de cette initiative est louable et justifiée, mais celle-ci aurait pu être prise bien avant l'injonction administrative et surtout elle pourrait être complétée par un volet de démarche plus solidaire. En effet, l’isolement des personnes âgées ou handicapées est un facteur aggravant en période de canicule. C’est pourquoi il faudra penser à aider les personnes dépendantes en prenant régulièrement de leurs nouvelles, et cela même en l’absence d’une demande de leur part, leur rendre régulièrement visite, les inciter à se prémunir des conséquences de la chaleur ( boissons, courant d’air, habillement léger…). Penser également à organiser le transfert des personnes invalides vers le lieu de rafraichissement.
Dans ces moments difficiles, la solidarité de la communauté ne doit pas se limiter à une réponse matérielle mais se vouloir plus humaine. Certes les personnes âgées ont besoin de fraicheur mais ils ont besoin avant tout de chaleur humaine.
*Plan Vermeil – Protection accrue des publics fragiles. À domicile, il repose sur le recensement des personnes âgées ou handicapées en situation d’isolement.





Vol de cignognes sur la rue du pont
Ce vendredi 3 aout, à 19h30, un vol d'une vingtaine de cigognes s'est abattu sur les toits du 10 et 12 rue du pont mettant à dure épreuve les antennes de télévision. Spectacle inattendu , impressionnant qui nous laisse admiratif devant cette prestation de mère nature. Seules six cigognes se sont attardées au sommet du chateau d'eau.






Notre digue "Serge Boissin", trois ans déjà !

Serge Boissin, maire de Codolet du 8 Mai 1993 au 4 avril 2014.
Perséverance et l'abnégation d'un homme au service des autres.
Le 12 septembre 2015, nous, Codolétiens étions très nombreux présents à l'inauguration de la digue rapprochée, pour témoigner à son réalisateur, Serge Boissin, toute notre reconnaissance pour son abnégation et son obstination face aux détracteurs et face à la lourdeur administrative.
De l’espoir d’hier à la réalité d’aujourd’hui et de demain
Après les inondations consécutives de septembre 2002 et décembre 2003, le maire Serge Boissin, se lance dès 2004 dans une réflexion de construction d’une digue rapprochée du village. Ce projet ambitieux, gigantesque est plébiscité par les Codolétiens lors de l'élection de 2008. Fort de cet encouragement, il se lance, seul face aux détracteurs, à la lourdeur administrative, dans ce qu'il va être pour lui un combat de chaque jour, de chaque nuit. Sans se décourager, encouragé par son épouse Danielle, il a fait et refait les dossiers, riche de ses convictions et du bien-fondé de son projet. Miné par les langueurs administratives, il a toujours cru en son projet. Celui-ci est une réalité de nos jours et nous, Codolétiens, savons à qui nous le devons et surtout ce qu'il représente vraiment : la sécurité du village et l'espoir pour lui d'un nouvel avenir.
Aujourd'hui
Aujourd’hui, l’ouvrage est terminé, le village vit dans la quiétude derrière cette ceinture sécuritaire. Dès la fin de sa construction, la commune a pris en charge la surveillance de la stabilité de l’édifice par des mesures régulières, vérification de la fonctionnalité des portes. L’entretien des espaces verts et de la végétation était assuré dans les premiers temps par une entreprise privée puis pris en charge par la commune.
Faisons ensemble le tour de notre digue
Aujourd'hui, le fauchage est assuré par la commune et on remarque bien l'effort effectué pour maintenir l'herbe rase et permettre, ainsi, aux codolétiens de s'y promener. L'effort souligné frôle le zèle, car à vouloir faucher trop ras, on a coupé pas mal de tuyau d'arrosage et la végétation ( arbustes, arbres) malheureusement se meurt!
L’ouvrage bêton se porte bien. On peut toutefois déceler sur toute la longueur de la digue une multitude de microfissures souvent imprégnées de salpêtre. Ces dernières, bien que courant parfois sur toute la hauteur sont superficielles et d’un écartement inférieur à l’épaisseur d’un ongle. Aux dires d’expert, elles ne sont pas alarmantes et sont le témoin du séchage du béton, mais doivent être toutefois contrôlées régulièrement.
Cet ouvrage porte par endroit des tâches de rouille qui témoignent d'une oxydation du ferraillage du béton. Ce constat, à quelques endroits seulement, est à prendre avec plus de considération car nécessite un traitement curatif pour arrêter ce phénomène pernicieux.
Quelques joints d’étanchéité font bourrelet, témoignant ainsi leur efficacité aux différents mouvements de l’édifice. Toutefois ces bourrelets ont tendance à l’air libre à se sécher et risquent à terme de se couper imposant alors leur remplacement.
Présence d’un impact sur la digue sud derrière le groupe scolaire qui pose le problème de son origine : choc ?
Le fossé de colature, mal endémique, qui a débuté dès février 2016 et pour lequel malheureusement la municipalité n'applique qu'un traitement sympthomatique. Certes le rôle de ce fossé destiné à évacuer l'eau lors de la décrue est moins important que la partie béton mais il fait partie intégrante de l'édifice et à ce titre doit lui aussi rester fonctionnel.
Demain commence aujourd’hui
Demain commençait dès le 1er janvier 2018 avec l’application de la GEMAPI (gestion des eaux, des milieux aquatiques et prévention des inondations). Les principes de cette loi sont de confier la responsabilité aux EPCI (établissements publics de coopération intercommunale : communautés d’agglomération, communautés urbaines …) de l’aménagement des bassins, des canaux, cours d’eau, lacs et plans d’eau, ainsi que la gestion des digues et la protection des écosystèmes aquatiques et des zones humides.
Félicitons nous que cette compétence revienne à notre commune pour les raisons invoquées par Monsieur le maire dans les Galets du Rhône(n°41).
L’obtention de cette compétence est loin d’être, toutefois, une « victoire à la Pyrrhus » mais tout simplement le résultat d’un accord qui contentait les deux parties : l’agglo peu entrain à assumer cette mission et notre commune désireuse d’en assumer l’exercice (bien compréhensible) et les responsabilités inhérentes.
Cette compétence comprend l’entretien, la surveillance, les réparations et la mise en conformité des ouvrages de protection contre les inondations, appelés systèmes d’endiguement, afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes. Nous sommes en droit, en tant que contribuables, de nous demander si le coût de cet exercice sera à la charge entière de notre commune et si il entraînera, éventuellement, une diminution de l'aquataxe* pour les codolétiens.
Autant de questions qui demandent réponse pour des Codolétiens qui ont conscience de leur chance de posséder un tel ouvrage de protection contre les inondations. Ils l’ont souhaité, l’ont plébiscité en tant que projet et soutenu l’action du maire dans son entreprise. Cette digue est certes l’œuvre d’un Homme unique, Serge Boissin, mais était également un souhait collectif. A ce jour, alors qu’elle est réalisée, se soucier de son état est une façon responsable de se l’approprier, d’en prendre soins pour assurer sa pérennité sans pour cela vouloir en revendiquer la paternité.
*Pour financer la Gemapi, la loi Maptam (modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropolesprécitée) a créé une taxe additionnelle facultative dite "taxe Gemapi" ou "aquataxe"