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numéro 9: Janvier et la vie repart janvier 2016
Avec janvier, l'année recommence, laissant croire à tous, à une remise à zéro de tous les compteurs et la perspective d'une redistribution des donnes. De tout temps ce mois est considéré par les hommes à la fois comme l'aboutissement d'une épreuve de vie et le point de départ d'une seconde chance.
Le mois de janvier est le premier mois dans le calendrier grégorien et julien. Son nom vient du latin januarius en l'honneur du dieu roamin des portes: Janus, le dieu à double visage, protégeant les commencements et les passages. Dans la mythologie romaine, il était représenté avec deux visages opposés, regardant l'entrée et la sortie, la fin et le début d'une année.
" Un mois de janvier sans gelée, n'amène pas une bonne année."
Les proverbes sont nombreux au sujet de ce mois de janvier, parfois dénoncés par une réalité toute autre, mais souvent redoutés quand l'actualité illustre le dicton. Même si nous avons souvent tendance à dénoncer ces dictons, nous en redoutons la véracité, bien conscients qu'ils émergent de l'expérience de nos Anciens.
Le mois de décembre et la première quinzaine de janvier ont été humides et doux favorisant le réveil prématuré d'une nature à peine endormie. Les talus des chemins reverdissent, les arbres fruitiers sortent leurs bourgeons, les amandiers s'ornent de leurs fleurs d'un blanc rosé, symbole d'amour et de virginité, les iris même, s'éclossent dans les massifs.
Le refroidissement enregistré depuis quelques jours nous laisse espérer , en fin, l'arrivée prochaine de l'hiver. Cette tendance, si elle se confirme, nous permettra de fustiger après l'avoir craint l'adague de nos aïeuls:
"Si janvier ne prend son manteau, malheur aux arbres, aux moissons, aux coteaux."
Telle une rituelle mise en scène
Tels des rituels, nous sommes amenés chaque début d'année à nous plier à des comportements incontournables dictés par l'angoisse lièe à notre nature humaine et par les règles de bienséance en société.
Ces rituels ont évidemment un rôle structurant pour chacun d’entre nous : ils nous permettent d’avancer dans la vie, de nous sécuriser, de dépasser les traumatismes, les douleurs.
Notre vie en société nous impose également un minimum de rituels qui ont, eux, une fonction de cohésion par rapport au groupe bien plus importante que le simple fait de se souhaiter une bonne année. Ces rituels de début d'année renforcent le sentiment d'appartenance, de communion, de partage d'un nombre de valeur avec le groupe.
Les voeux du conseil municipal
Comme un rituel qui nous est nécessaire...
Traditionnel temps fort, en ce début janvier, qui suscite toujours autant d’engouement au sein de la communauté codolétienne, malgré quelques changements dans la mise en scène de ce rendez-vous annuel.
Les codolétiens étaient présents, ce vendredi 15 janvier, malgré l'heure inhabituelle et le froid pour cette cérémonie, montrant ainsi leur attachement profond à l'essence même qui la meut plus qu'à ses détails d'organisation.
Le premier magistrat ne put ouvrir cette soirée sans faire état, en toute priorité et en toute solennité, des évènements tragiques survenus dans notre pays durant l'année 2015. Il fut volontairement concis sur le sujet laissant à chacun le soin de conduire son analyse sur la situation et de choisir les formes de réponse à apporter.
Monsieur le Maire, fit d'abord l'inventaire des réalisations éffectuées durant l'année 2015, soulignant ses remerciements à Monsieur Serge Boissin pour son aide apportée à la réalisation de la digue rapprochée.
Il énuméra les projets à venir, notamment la réfection de l'ancienne mairie pour en faire 2 appartements destinés à des familles avec enfants dans un soucis de préservation de notre école.
Il esquissa le projet de la création d'une maison médicale envisageant dans un premier temps la permanence d'un médecin, d'une infirmière et par la suite d'autres acteurs de santé. Il souligna les difficultés rencontrées dans ce domaine face aux différents ordres professionnels ( des medecins, l'ordre infirmier...)
Les associations et leurs membres, le personnel communal et l’ensemble des élus, outre les vœux qui leur furent adressés, se virent remercier pour leur engagement, leur dévouement et leur soutien.
En fin d'intervention, il réitera ses voeux à la population lui recommandant d'un ton grave et solennel, la solidarité, la vigilance dans ces moments d'insécurité nationale.
Apéritif et amuses bouches vinrent clore et agrémenter cette cérémonie. Bonne place étant faite, alors, aux échanges de vœux des participants. L’art du bien vivre ensemble n’est pas un vain mot à Codolet!
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Galette des rois
La galette du CCAS
Comme chaque année ( encore un rituel!), le CCAS invite les personnes âgées de plus de 60 ans à une matinée récréative pour "tirer" les rois et les reines du village. Après s'être déjà retrouver courant septembre lors du voyage organisé également par le CCAS, ils étaient nombreux et heureux de se retrouver, ce samedi 16 janvier, après les disparitions ces temps derniers de deux codolétiens, Mme Gallisa et M. Pépin. L'occasion était bonne de se retrouver, de partager , de se sentir épauler et moins seul face aux désagréments de l'avancement de l'âge.
En dehors de ce moment de compassion mutuelle, humainement compréhensible, l'heure était à la joie, au plaisir de déguster une bonne part de gallette à la frangipane ou de pogne accompagnée d'une flûte de champagne.
La galette des boulistes
ASCBM Codolet Pétanque organise également sa galette des rois le 30 janvier à la salle polyvalente.
Assemblée générale des "Amis du Rhône"
Le samedi 23 janvier, l'association "les Amis du Rhône" conviait ses adhérents et ceux qui voulaient les rejoindre (à partir de 55 ans) à son assemblée générale, à 15 heures au foyer communal (face église). Cette assemblée était attendue par les adhérents et suscitait pas mal d’interrogations quant à la pérennité du club après le décès de son président, Michel Machnicki et les bruits de nombreux départs du bureau.
La salle du foyer suffisait à accueillir la quarantaine adhérents venus à cette assemblée comme à un rituel annuel qui ouvre à une nouvelle année du club.
En l’absence du défunt président, Michel Machnicki et du trésorier Hubert Brahin, sujet à des problèmes de santé, c’est Jean Louis Lozano, trésorier adjoint qui présida la séance.
Avant d’aborder l’ordre du jour, le président de la séance rappela les noms des 4 codolétiens nous ayant quitté en 2015 et pria la salle à respecter une minute de silence en leur honneur.
L'ordre du jour aborda le compte-rendu moral et financier annuel mettant en évidence une bonne situation financière du club. En prévision du renouvellement du bureau, le président de séance annonça la sortie de plusieurs membres du staff en plus du remplacement du défunt président.
Les membres sortants définitivement sont Micheline Berthon, Rozy Balme, Hubert Brahin, Jean-Louis et Cathy Lozano. Josy Tavan etjean-Pierre Balme, démissionnaires dans un premier temps restent dans le staff pour permettre la constitution d'un nouveau bureau.
Après quelques minutes d'interrogation, de conciliabules, Sylvie Machnicki, Gérard Cauquil et une 3 ème personne disaient être prêts à rejoindre le staff.
Celui-ci va se réunir prochainement en vue de créer un nouveau bureau. Ce dernier informera les adhérents des modalités d'inscription et de réglement de la cotisation. L'avenir du club semble être assuré...
La conclusion de cette assemblée se fît très convivialement par le partage de la galette des rois et le verre de l'amitié.
Une belle leçon de nos anciens
Plusieurs fois dans l'année, Gérard Bergeon, 87 ans, rend visite à un de ses anciens copains du village, Georges Pical, 81 ans. C'est l'occasion pour ces deux codolétiens de souche de récréer, l'espace de leur rencontre, le Codolet de leur enfance. Les années écoulées n'ont pas du tout altéré les souvenirs de ces deux hommes. Certes les problèmes d'élocution de l'un et la surdité de l'autre ne rendent pas la conversation aisée, lui donnant parfois un air tendrement pittoresque. Mais c'est l'occasion pour ces compères de se remèmorer quelques bons moments de leur jeunesse.Mais ils n' oublient jamais de
s'enquérir l'un et l'autre de nouvelles des autres anciens codolétiens et des événements du village. "Mis au banc" de la société codolétienne par l'âge et le handicap, ils ne restent pas moins vigilants, attentifs pour ce village qui les a vu naître et qui leur très cher. A les regarder, ainsi, se raconter les histoires de leur jeunesse, on ne peut pas être insensible à cette expression de l'amitié qui avec l'âge avancé prend l'aspect d'une compassion et d'une aide réciproques. En celà , nos deux anciens nous donnent une leçon de sagesse.
Pour fêter les 81 ans de Georges, remémorons nous notre entrevue de décembre 2013
N'est ce pas à l'occasion de Noël , fête symbolique des retrouvailles familiales et amicales, le moment idéal pour souhaiter à la fois un bon anniversaire à Georges Pical et, avec une attention toute particulière, de se pencher quelques instants avec lui sur un passé qui lui a valu le surnom de Mister 1000 volts. Georges, souriant dans son fauteuil, n'a rien perdu des souvenirs de sa vie tumultueuse, engagée pour le village, ses habitants. Malgré les séquelles de sa maladie, il reste un homme digne et sensible, l'émotion troublant, parfois, ses propos de philanthrope , témoin d'un engagement altruiste au profit de ses concitoyens. A l'heure ou les guirlandes scintillent dans les sapins, les yeux de Georges eux aussi brillent de milles éclats, illuminés de larmes de nostalgie et de bonheur d'un passé qu' il nous fait découvrir, tel un ouvrage d'histoire feuilleté en ma compagnie ... Ouvrons avec lui le livre de sa vie intimement liée à celle du village. Mireille, son épouse est là près de lui pour l'aider, le cas échéant, à tourner les pages.
Georges est né le 14 décembre 1934 à Codolet «dans la grosse maison en prolongement de la sacristie» d'une famille d'agriculteur. Élève studieux, très travailleur, il fréquente l'école communale dirigée par sa tante Marinette où il acquit le certificat de fin d'études, puis le collège de Bagnols où il obtint le brevet. Malade en seconde , il est contraint de redoubler. Mais cette perspective ne lui convient pas, la vivant comme un échec qu'il ne voulait pas s'autoriser. Il décide alors d'abandonner les études et revient dans la ferme parentale pour aider son père. Il se retrouve alors à 14 ans à « tenir la charrue... et mon père tenait le cheval », apprentissage préalable à la reprise de la ferme familiale transmise de son grand-père à son père. Au fur et à mesure des années, Georges recentra l'activité du domaine essentiellement sur la vigne, abandonnant l'arboriculture ( poiriers, pommiers et cerisiers).
Au cours de l'année 63, « j'ai suivi l'équipe du ballon de Codolet ...et à la demande du défunt président, Monsieur Gallisa, je prenais des photos et faisais le compte-rendu des matchs ». Cette première expérience lui donna l'envie de mettre en valeur la vie de son village, au delà du football. Il devint alors correspondant midi-libre,succédant à Madame Ode, activité qu'il va poursuivre pendant 44 ans mémorisant l'histoire du village.« j'en ai fait des mariages, baptêmes, des décès...j'ai fait celui général Bouillard, alors maire de Codolet,...j'ai fait aussi la réception du ministre de la ville Gilbert Baumet pour le centenaire du pont de la Cèze ». Il a du interrompre, à regret, cette activité en 2007 à cause des conséquences handicapantes d'un AVC subi en septembre 2002 .« j'aimais ça... » poursuit-il la voix tremblante.
Cette volonté d'être témoin de la vie du village lui a donné l'envie d'en être aussi acteur. De façon concomitante, Georges exerça 3 mandats consécutifs de conseiller municipal, tout en étant secrétaire local de l'assurance agricole présidée par le défunt Denis Heraud, de la mutualité agricole, de la mutuelle des mutuelles de l'Ardoise et également délégué au syndicat du Côte du Rhône à Avignon. Le planning de Georges était bien rempli « ça me plaisait » ajout-il tout naturellement.
En 1966, en prenant Mireille pour épouse, Georges ne changea rien à sa vie trépidante ce qui lui valut le surnom de Mister 1000 volts. « il était toujours par monts et par vaux » s'exclama t-elle sans reproche. Malgré cette suractivité, il trouvait le temps de fréquenter avec Mireille la chorale de la paroisse puis à l'initiative de Reine Ugo et sous la direction de Robert Dupoux, ils participèrent tous deux à une comédie musicale dont la seule vue des photographies lui provoqua un accès de sensibilité illustré par des larmes de joie et des propos saccadés « 600 spectateurs,....ils ont embrasé le clocher... c'était magnifique...».Cette émotion est comme un flash qui illumine son visage, le replongeant pour un instant dans l'ambiance d'un passé qu'il nous fait partager.« Qu'ils sont exquis les souvenirs des anciens printemps ! » comme dit Guy de Maupassant et encore plus, lorsque nous y sommes aussi naturellement associés.
Le village va enfin surfer sur la vague du net
Ce mardi 26 janvier à 18h30, à la salle polyvalente, les codolétiens étaient invités par la municipalité à une réunion d'information sur l'augmentation de débit internet intéressant le village. La bonne soixantaine de personnes présente, montre bien l'intérêt porté par les codolétiens à ce nouveau moyen de communication. Ils étaient surtout là, curieux, de découvrir des nouvelles possibilités envisageables après les travaux sur notre réseau, ayant connaissance de celles que nos voisins chusclanais bénéficient depuis décembre. Ce projet initié et entamé par l'équipe de Serge Boissin était attendu par les adeptes du net mais aussi par tous les foyers voulant bénéficier du tri play ( internet, téléphonie et télévision). Le débit, actuel, parfois limite ne permet pas toujours de bénéficier de la télévision par internet. En dehors de ces préoccupations, toutes légitimes, l'internet est, avant tout, un moyen d'accéder à l'information, au savoir, de travailler à domicile, se révélant ainsi tout simplement comme un droit pour tous. Nous ne pouvons que louer, alors, l'équipe municipale, actuelle, d'avoir mené à bien ce projet qui place notre village dans une dynamique constructive et qui le dresse en phase avec son époque .
En première partie de cette réunion, le maître d'oeuvre des travaux effectués expliqua le principe de l'ancien réseau internet partant du terminal d'Orsan par un câble cuivre téléphonique et qui relie chaque maison du village. Le signal internet perd, alors, de l'intensité tout au long du trajet justifiant le débit actuel de 2 mégabits en moyenne dans le village, avec toutefois des disparités liées à l'éloignement plus ou moins important par rapport au terminal .
La solution retenue pour "raccourcir " le trajet entre le terminal d'Orsan et Codolet a été de mettre en parallèle au fils de cuivre existant , une fibre de verre. Celle -ci, réservée à l'internet, n'a aucune déperdition. Elle aboutit à une armoire de répartition appellée, noeud de raccordement, (NRA) située au centre du village d'oû repartiront les signaux internet sur des fils de cuivre jusqu'aux maisons. Ces derniers remplacés après les innondations présentent très peu de déperdition. Il n'y aura donc pas d'intervention aux domiciles.
L'augmentation du débit va être très surprenante passant de 2 mégabits à 30 voir 45 ( certains chusclanais arrivent à avoir jusque 80 mégabits). Le technicien nous explique alors que nous allons évoluer de l'ADSL (ou Asynchronous Digital Subscriber Line) à une autre technologie appellée VDSL(Very High Bitrate Digital Subscriber Line). Mais la ligne de cuivre à laquelle est raccordé le logement de l'internaute à partir du NRA ne doit pas dépasser une longueur d'un kilomètre. Dans le cas contraire, la vitesse de connexion sera équivalente à celle de l'ADSL 2+. Cette hypoyhèse est peu probable à Codolet.
Les fournisseurs d'accès internet terminent actuellement l'installation de leur répertiteur dans le NRA. Dès cette phase d'installation terminée, la mairie informera les codolétiens pour qu'ils puissent intervenir auprès de leur fournisseur d'accès pour bénéficier de l'augmentation de débit. Celui-ci se fera sans augmentation
de l'abonnement.
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Déjà le printemps?
Ballade en famille par un bel après-midi...d'hiver
Hier et ce jour, tout nous laissait penser à l'arrivée un peu précoce, certes, du printemps. Le soleil si absent depuis début décembre semblait vouloir se faire pardonner, le thermomètre fleurtait avec les 20°. Ca sentait bon le printemps, l'envie de bricoller dans le jardin, de se promener sur la nouvelle digue ou autour du lac. Profitons de ces moments sans penser qu'il faille en payer le prix secondairement...
- n'oubliez pas le couscous de "chez Rosy", tous les 3èmes jeudis du mois!
- les soirées à thème de Sybille à" la petite hutte"http://www.lapetitehutte.fr/
Date de dernière mise à jour : 30/03/2016
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