Numéro 79: avril 2022

Attention, aujourd'hui c'est le poisson d'avril - Le Nouveau Reporter

Ce n'est pas un poison d'avril!!

Et pourtant le sens de l’information semble être de retour pour la municipalité qui multiplie, ces temps-ci, les sollicitations vis-à-vis des codolétiens pour que ces derniers participent à l’enquête publique pour le PPRI (plan de prévention du risque d’inondation). Jamais autant de supplications n’ont été manifestées par l’équipe municipale, même au cœur du confinement !...

Pourquoi donc tant de sollicitation actuelle, alors que cette même équipe n’a pas dénier informer la population de la réunion publique d’information sur le PPRI  qui s’est déroulée le 16 septembre 2021 à la salle polyvalente.

Et aujourd’hui, devant le silence de la préfecture aux requêtes du conseil qui veut obtenir quelques zones constructibles, les codolétiens sont invités, comme un dernier recours, à inscrire sur le cahier de doléances leurs souhaits, arguments en ce sens, éclairés, qu’ils sont, par l’énumération quelque peu subjective des conséquences néfastes pour notre village au maintien du projet préfectoral initial.

 

Pourquoi être contre une modification du PPRI?

Dans son arrêté de 2017, la préfecture a déclaré, zone inondable tout le territoire de Codolet, et ce malgré la construction de la digue rapprochée. Cette décision  a été prise en dehors de toute complaisance locale, en dehors de tout intérêt politique, financier et électoraliste. Celle-ci, est lourde de conséquences pour notre commune, mais elle a pour but de viser à réduire ou éviter d’aggraver la vulnérabilité des personnes  et des biens. Ces objectifs ont été définis aux regards des événements météorologiques passés, en terme de coût humains (22 DC en 2002 dont 2 à Chusclan) et financiers mais aussi en envisageant  les conséquences d’événements météorologiques à venir  dont le réchauffement climatique  nous annonce leur répétition rapprochée et leur violence exacerbée.

La construction de la digue rapprochée assure une protection actuelle plus psychologique que physique, car pas encore réellement testée. C’est actuellement le moyen de protection opportun tenant compte  des connaissances de l’antériorité des inondations et l’utilisation de connaissances et techniques  contemporaines. Mais je doute qu’elle  puisse assurer  la protection d’aléas climatiques à venir, annoncés plus violents, entrainant ainsi une augmentation de la vulnérabilité de la zone urbanisée de Codolet et surtout de la probabilité de dommages  humains et matériels.

La fiabilité de cette construction, renforcée par la consolidation des anciennes digues sud  et ouest et le rehaussement de la digue de la Lône, présente  toujours un point possible de rupture, faute de consolidation, au  niveau de la digue-route D765A, allant du pont de la Cèze au rond-point.  

Cet édifice est l’objet d’une surveillance et d’un entretien qui me pose question sur la pérennité de l’ouvrage. En effet, alors qu’elle n’a que 7 ans d’existence la moitié des implantations végétales sont mortes et non remplacées, l’irrigation est détruite et non réparée et le fossé de colature  se comble.

Quant à la surveillance du maintien de la structure dans le sol, je ne peux être que dans l’imagination car aucune information ne nous est fournie par la municipalité, mais ce silence me laisse interrogatif quand on sait que nous sommes sur une faille sismique.

Limplantation de nouvelles structures doit s’accompagner de mesures strictes en terme de sécurité, interdisant l’habitation en rez-de -chaussée. Mesure difficilement contrôlable quand on voit le non-respect de celle-ci pour les réalisations effectuées après les inondations de 2002 et 2003. Le laisser faire de notre administration communale, nourrie sans doute, par quelques intérêts mercantiles  ou électoralistes, me laisse envisager une progression exponentielle de telle situation, augmentant ainsi le risque humain.

Vouloir modifier le PPRI pour favoriser des implantations nouvelles dans le village, c’est prendre l’initiative de développer de nouveaux enjeux.  Cette décision, lourde de conséquences,  ne doit pas s’arrêter aux intérêts privés ou communautaires car elle conditionne l’augmentation de la probabilité de dommages  humains.  Cette décision d’aujourd’hui conditionne la vie de demain à Codolet, celles de nos enfants, petits-enfants. Qui en assurera la responsabilité ?

A l’issue de cette enquête publique, le  commissaire enquêteur donnera son avis pouvant éventuellement entrainer une modification du projet. En dernier lieu l’arrêté préfectoral d’approbation du PPRI sera pris en juillet 2022.

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Evénements à venir

  Enquête publique sur le projet de plan de prévention des risques d'inondation, en mairie,aux heures habituelles d'ouverture,  du mercredi 16 mars à 14heures au mardi 19 avril à 12heures.

Le commissaire enquêteur recevra en mairie:

•  le mercredi 6 avril de 9 à 12heures

•  lemardi 19 avril de 9 à 12heures

 aligot party , le samedi 9 avril dés 12h à la salle polyvalente, organisée la société de chasse "l'alouette"     

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A quelles paroles se fier ?

Nous avons été sollicités quotidiennement  par voie électronique, pour participer à l’enquête publique concernant  notre village,  afin de susciter une modification préfectorale du PPRI arrêté en 2017. Pouvons-nous être sourds à l’argumentation qui nous est présentée ? Qui serait contre le développement  et l’épanouissement de notre village ? Personne.

Toutefois, il faudrait que cet essor  se fasse en tenant compte des risques majeurs encourus à Codolet et qui sont répertoriés dans le DICRIM (Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs).

Ce dernier est un document réalisé par le maire dans le but d'informer les habitants de sa commune sur les risques naturels et technologiques qui les concernent, sur les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde mises en œuvre ainsi que sur les moyens d'alerte en cas de survenance du risque.

Dans ce DICRIM*  (Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs) de Codolet, élaboré le 01/12/2021 et  qui nous a été distribué, Monsieur le Maire présentait le risque d’inondation dans le village comme un risque majeur concernant toute la commune, or dans  son invitation à la population à revendiquer la constructibilité, cette notion de risque majeur a totalement disparue. Cette dichotomie de paroles entre le DICRIM et l’argumentaire  fait dans cette dernière invitation  fait contradiction. Elle pourrait être nourrie par un orgueil quelque peu excessif  de notre édile à vouloir laisser sa marque pour la postérité, encouragé qu’il est  par des intérêts mercantiles de certains propriétaires fonciers.

Alors, à quelles paroles se fier ? A celles du maire dans le DICRIM ou celles invitant les Codolétiens à demander la constructibilité de zones pourtant sujettes au risque d’inondation  par ce même document.

Comment peut-on oublié, à ce point, ce qu’est  un risque majeur ?

Pour mémoire, un risque majeur est un événement incertain dont les effets négatifs sont considérables et dont la réalisation est souvent, mais pas toujours, faiblement probable.

Un événement potentiellement dangereux ALÉA n'est un RISQUE MAJEUR que s'il s'applique à une zone où des ENJEUX humains, économiques ou environnementaux sont en présence.

Deux critères caractérisent le risque majeur :

- une faible fréquence : l'homme et la société peuvent être d'autant plus enclins à l'ignorer que les catastrophes sont peu fréquentes

- une énorme gravité : nombreuses victimes, dommages importants aux biens et à l'environnement.

En résumé, un risque majeur est caractérisé par sa faible fréquence et par sa forte gravité en termes d’enjeux humains, économiques ou environnementaux.  

Chaque Codolétien a à cœur de voir son village vivre, prospérer, mais sûrement pas en faisant abstraction des risques d’inondation encourus. Demander la constructibilité de certaines parcelles, n’est-ce pas d’une certaine façon, prendre le risque d’augmenter les enjeux humains de demain.

Le développement du village passe-t-il par son accroissement démographique ?

C’est une question de conscience, car de nos décisions actuelles, nous engageons l’avenir des Codolétiens de demain. Sommes-nous prêts à en assumer la responsabilité.

Oui au développement du village, mais pas à n’importe quel prix…surtout pas au prix de vies humaines.

*Ppri page3Ppri page3 (4.08 Mo)

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Secrets du jardinier amateur

http://www.jardinier-amateur.fr/jardiner-avec-la-lune.html

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Codolet notre village~~~~~

Permanences médicales  et para-médicales sur la commune 

♦ Centre médico-commercial ( anciennement Maison des  associations):  

         •Dr Triola-Jardy, médecin généraliste. Permanence le jeudi sur rendez-vous de   9h30 à 12h:                    04.66.89.29.33

         •Mme Michèle Pelletier, infirmière D.E.. Sur rendez-vous ou à domicile du lundi au  vendredi. : 06.19.38.17.03

♦ A domicile:

      •M. Léon Ionut, masseur kinésithérapeute D.E.. Soins à domicile. Kinésithérapie fonctionnelle  et respiratoire. : 06.26.07.75.14.   Maison de santé Chusclan. 

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MAIRIE:

29, rue Frédéric Mistral
30 200 Codolet

: 04.66. 90. 15. 55

La MAIRIE et AGENCE POSTALE vous accueillent aux horaires suivants :

Lundi: 8h30-12h30 ; 13h30-17h30*

Mardi: 8h30-12h30

Mercredi: 8h30-12h30; 13h30-17h30*

Jeudi: 8h30-12h30

Vendredi: 8h30-12h

 * Fermeture de l’agence postale à 17h

Site officiel de Codolet:

http://www.codolet.fr/

BIBLIOTHEQUE:

Vous accueille tous les mardis de 15h à 19h.

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Date de dernière mise à jour : 20/04/2022

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