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Numéro 15: le retour des cigales-juillet 2016
Le retour des cigales
L'été pour Jean Aicard(1848-1921), poète et romancier provençal de langue française ne pouvait exister sans le chant des cigales, hymne emblématique de la Provence.
L'été est arrivée dans l'ambiance festive de la fête de la musique, apportant avec elle d'autres musiciens dont les concerts stridents journaliers ne cesseront de nous accompagner durant toute cette été.
Parfois solistes, souvent en coeur, ces concertistes diffusent un bien-être, un art de vie, qui associés à la générosité de notre soleil provençal leur confère le rang de patrimoine. Ils s'associe nt à la lumiosité ambiante, les chaleurs retrouvées pour diffuser un air de bonheur, faisant de nous de véritables mélomanes.
Voici un court poème de Jean Aicard:
La cigale
Je suis la petite cigale,
Qu'un rayon de soleil régale
Et qui meurt quand elle a chanté
Tout l'été.
Jean Aicard ("Les Poèmes de Provence" - 1874)
Comme un rituel
Telle l'image du village gaulois d'Astèrix et Obélix rassemblé, en fin d'une aventure, autour d'une bonne table, Codolet, lui aussi, fidèle à un rituel qu'il s'est donné depuis quelques années sait rassembler annuellement ses "ouailles" dans une communion de convivialité en partageant le méchoui organisé par les "vétérans".
Répondant au plébiscite des codolétiens ces dernières années, le président Schettini et son équipe ont érigé ce méchoui au titre d'événement rituel annuel marquant pour certains la fin de la saison footballistique et pour d'autres rythmant la vie du village.
la fine équipe de cuistots
Quelques 120 convives sont venues apprécier les 3 moutons et demi, mis en broche depuis 6h30 du matin et servis sur le coup de 13h, accompagnés excellentes pommes de terre et champignons. Sous les arbres, à l'abri du soleil et du mistral , les tablées rendaient hommage à l'implication de l'équipe des "vétérans" à organiser ce repas champêtre et surtout à la qualité de la prestation culinaire.
Le président Schettini, lui aussi, arborait un sourire de contentement à la vue des 120 personnes présentes voyant dans ce succès un moyen de financement indispensable pour assurer la prochaine saison footballistique. Ce sourire cachait toutefois quelques regrets: la présence seulement d'une vingtaine de codolétiens et surtout l'absence de notre premier édile.
Les abricots de Codolet
Jean-Christophe Rayeur a commencé la récolte des abricots. A part, la variété précose, la récolte des autres variétés est de bonne qualité et quantité.
Comme l'année précédente, Jean-Christophe vend le fruit de son travail à la ferme, au 10 chemin des Rolets du lundi au vendredi de 16h à 19h. Outre l'achat d'abricots ( Bergeval, Kioto, Bergarouge, Vertige), vous pourrez acquérir du jus de fruits frais pasteurisé longue conservation. Belle occasion également de pouvoir concocter de savoureuses confitures maison avec des fruits matures et engorgés de soleil...
Pour tout renseignement: Jean-Christophe Rayeur au 06.77.03.39.82
fruits en attente d'être cueillis
fruits prêts pour la vente
Jean-Christophe Rayeur , dynamisme et énergie au travail
Fête nationale du 14 juillet
Au fait, pourquoi cette date représente une fête nationale ?
Chaque année, le 14 juillet marque la fête nationale de la France. Si les réjouissances organisées partout dans l'Hexagone apparaissent aujourd'hui comme une évidence, elles ont une origine complexe. La date du 14 juillet comme celle de la fête nationale fut longtemps contestée. De 1789 à nos jours en passant par 1880 ou 1919, voici les moments clef qui rappellent pourquoi et comment le 14 juillet est devenu la fête nationale dans notre pays.
Le 14 juillet 1789: prise de la Bastille
La fête nationale commémore d'abord le 14 juillet 1789, première journée révolutionnaire à portée symbolique. Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la vieille forteresse royale de la Bastille, en quête de poudre. Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les Parisiens s'en emparent et entament sa démolition. Cette vieille prison médiévale incarnait l'arbitraire de l'Ancien régime. En l'abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l'absolutisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté. Cependant la fête nationale fait aussi référence à une autre événement moins connu : la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.
Le 14 juillet 1790: fête de la confédération
Depuis l'été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des "fédérations" régionales de gardes nationaux face à l'affaiblissement du pouvoir central. Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l'impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet. Cette cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, mais aussi apporter un semblant d'ordre et d'unité dans un pays en crise. A l'issue d'une journée de défilé de la Bastille jusqu'au Champ-de-Mars, le roi Louis XVI jure de maintenir "la Constitution décidée par l'Assemblée nationale". L'aspiration à l'union nationale triomphant, la cérémonie se transforme en grande fête populaire. Mais cette réconciliation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort.
1880: le 14 juillet devient fête nationale
La commémoration du 14 juillet est abandonnée pendant presque un siècle et réapparaît en 1880, sous la IIIe République. Ce régime, pour se consolider, cherche à construire un nouvel imaginaire national, autour de symboles républicains. C'est ainsi que la Marseillaise devient hymne officiel et le 14 juillet fête nationale. Un décret du 6 juillet 1880 instaure un défilé militaire. Cet évènement doit alors effacer le souvenir de la défaite militaire subie pendant la guerre de 1870, la perte de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine au profit de l'Empire allemand et fortifier la République qui n'a pas encore dix ans
Le défilé du 14 juillet
Après le 14 juillet 1880, le défilé militaire devient une institution. Le 14 juillet 1919, les maréchaux Foch, Joffre et Pétain défilent à cheval sur les Champs-Elysées - passant même sous l'Arc de Triomphe - pour célébrer la victoire dans la Première guerre mondiale acquise quelques mois plus tôt. C'est à ce moment que le traditionnel défilé du 14 juillet prend ses quartiers sur l'avenue la plus célèbre de Paris.
Le 14 juillet 2016, à
Il s'en est allé...
Mister 1000 volts s'est éteind.
Georges Pical, était surnommé ainsi pour son dynamisme et ses engagements dans bon nombre d'activités dans le village mais aussi sur le plan professionnel. Pendant de nombreuses années, il a été un témoin assidu, fidèle et un acteur constant et intègre de la vie du village. Trois mandats de conseiller municipal, agriculteur, mari, père, secrétaire local de l'assurance agricole, de la mutuelle des mutuelles de l'Ardoise et également délégué au syndicat du Côte du Rhône, Georges était un altruiste vrai qui ne comptait pas son dévouement aux autres. " j'aimais ça " disait-il. En dehors de ce satisfecit personnel, Georges était un adepte de la vie en société et des relations humaines qu’il savait entretenir dans le respect d’une irréfutable probité. Toujours dans l’action, il était réceptif aux idées et initiatives des autres qu’il promouvait. Il aimait donner de la vie à notre village mais reconnaissait dans chaque codolétien des compétences semblables donnant, ainsi, un sens humaniste à ses actions. Il aimait vivre en société. Il aimait, tout simplement, les Hommes (êtres humains).
Depuis 2007, Georges s'était retiré dans sa maison, suite à une maladie handicapante, gardant toutefois un intérêt certain pour la vie du village. Lui, qui avait tant donné aux autres, allait devoir se battre pendant quatorze ans , seul contre la maladie, avec comme seules aides son épouse Mireille et sa fille Nathalie.
Il est né le 14 décembre 1934 à Codolet " dans la maison en prolongement de la sacritie" d'une famille d'agriculteur. Dans l'humilité qui le caractèrise, Georges s'en est allé ce jour, 6 juillet 2016 à 11h15, dans la maison familiale chemin des Rolets, accompagné de Mireille, son épouse.
La cérémonie religieuse aura lieu le vendredi 8 juillet à 10h30 en l'église de Codolet.
Pour relire l'article de janvier 2016 sur Georges
http://lou-coudoulet.e-monsite.com/pages/numero-9-janvier-et-la-vie-repart.html
Réunion du conseil municipal
Ce jeudi 7 juillet, le maire réunit le conseil municipal à 18h30 à la salle du conseil de la Mairie. L'ordre du jour s'établit comme suit:
- approbation du PV de la séance précédente
- délibérations:
♦ rapport du maire sur l'eau
♦ décision modification n°1- budget M49
♦ fonds de concours-2016
♦ admissions en non valeur
♦ déclassement d'une parcelle communale
♦ création de postes
- questions diverses
Date de dernière mise à jour : 14/07/2016
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