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numéro 12: Si l'hirondelle ne fait pas le printemps...elle l'annonce! avril 2016
L'hirondelle ne fait pas le printemps, dit-on...Cette expression nous vient du grec, et signifie qu'il ne faut pas tirer de conclusions hâtives, ou qu'il ne faut pas faire une généralité d'un fait isolé. En effet, s'il nous arrive parfois de voir une hirondelle, ce n'est pas pour autant que le beau temps va arriver tout de suite ! On ne peut pas en faire une généralité !
Comme tout être humain on a toujours la fâcheuse tendance à juger et tirer des conclusions d’après les apparences et croire que celles-ci convergent vers nos attentes.
Toutefois depuis le 23 mars, on peut apercevoir, dans le ciel de Codolet, le vol gracieux, ponctué de virevoltes des premières hirondelles . Cet événement ajouté aux prémices du réveil de la nature pourrait nous laisser dire que si "l'hirondelle ne fait pas le printemps..."au moins elle l'annonce!
Primus tempus
Cette expression latine symbolisait le premier temps, c'est à dire la première saison. Elle donna naissance au XIIIème siècle au "printans ", le mot "prin" désignant le début, le commencement et "tans", le temps. Le printemps a remplacé l'ancien français "primevere" ( parfois premevaire ou primevoire).
Fidèle à l'esprit de cette définition , nous pouvons affirmer que notre village, à l'image de la nature, est au printemps d'une autre vie.
Aux lueurs des premiers rayons de soleil printaniers, le rose de notre digue encadre magnifiquement notre village, lui conférant ainsi l'image typique d'un village français, tranquille se dressant fièrement autour de son église .
Les grappes de raisin qui ornent cette ceinture protectrice , telles des armoiries, annoncent aux visiteurs, l' attachement de notre cité aux valeurs du travail de la terre et l'amour du bon vin.
Notre village, entouré de sa digue, semblable à une crique donnant sur un front de mer de vigne, apparait être maintenant un excellent abri naturel ajoutant sérénité au pittoresque de ses ruelles .
Cette image de carte postale transpire la sécurité et la quiétude de l'endroit, donnant envie à l' étranger de passage de poser sa valise et de vouloir, lui aussi, jouir de ce havre de paix, arrosé d'un soleil généreux.
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Vèspre provençal ( après-midi provençal)
Dimanche 3 avril, les Chanteurs des Côtes du Rhône ont partagé avec une salle comble leur amour du vin des côtes du Rhône et l'amour du territoire occitan. Utilisant tour à tour sketches, chansons, le français et le provençal, ils ont décliné sans modération le goût du bon vin, l'amour de la terre provençale, l’amitié, la convivialité et la bonne humeur lors du travail de la vigne . Saltimbanques, épicuriens avérés, chanteurs, ils se disent avant tout défenseurs de nos traditions provençales. La centaine de personnes présentes ont été successivement très attentives à des apports historiques,ou très receptibles et participatives lors des airs traditionnels provençaux. Après avoir abreuvé à la régalade de langue d'Oc la salle, le groupe retrouva sa solennité pour entamer à l'unisson avec cette dernière, l'hymne provençal "la coupo Santo". Le partage du verre de l'amitié et quelques gâteaux offerts par le comité des fêtes clôtura cette après-midi ensoleillée.
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Histoire d'une vie
A l'heure oû sonne son 88 ème printemps, à l'acmé d'une vie bien remplie, l'occasion nous est donnée, en partageant avec lui quelques fragments d'histoire de sa vie, de lui souhaiter un joyeux anniversaire. C'est l'opportunité également au travers du cheminement de ce codolétien de souche de saluer tous les autres codolétiens qui l'ont accompagné dans son existence. Histoire, également, de reformer en quelque sorte, l'espace d'un instant, la bande de copains, copines des années 38/48 qui donnait vie aux ruelles de notre village.
88 ans est un long voyage ponctué d'événements. C'est aussi une expérience qui marque le corps et l'esprit, laissant parfois des cicatrices indélébiles qui donnent à ce cheminement un sentiment d'épreuve. Gérard a cheminé en sécurité, heureux, sa vie durant, d'abord dans la chaleur du cocon familial, puis auprès de Janine, son épouse. Aujourd'hui que cette dernière est partie, la vie de Gérard n'a plus la couleur vive du bonheur qu'il a connu et chaque instant présent lui remémore un passé qu'il ne veut surtout pas oublier."tout ce que je fais me rappelle Janine"...
A reparler de son passé, l'amène à oublier quelques temps sa mélancolie, alors redonnons lui le sourire en évoquant avec lui quelques séquences de sa vie. Tolèrons quelques défaillances ponctuelles de sa mémoire consécutives à un ancien accident vasculaire cérébral.
Tel le visage plein et potelé d'un poupon, sur lequel le temps ne semble pas avoir eu prise, Gérard Bergeon prend plaisir à remonter le temps, prétexte à questionnement sur son passé, sur le sens de sa vie, sur ses amitiés ....
Le 4 avril 1928, dans le corps de ferme situé actuellement aux 12 rue du pont, naissait Gérard, fils unique d’Augustine et Emile Bergeon, agriculteurs. A cette époque les maternités étaient très rares et les accouchements se faisaient couramment à domicile. Les parents du nouveau- né venaient d’acquérir depuis peu ce corps de ferme : « cette maison, le propriétaire l’a proposée à mon grand-père qui était très intéressé…ma foi, mais qu’il a refusé dans un premier temps parce qu’il n’avait assez de sous …le propriétaire est revenu et lui a vendu en lui disant qu’il le connaissait( le dit en provençal) et avait confiance en lui et qu’il lui paierait à tempérament… et sans passer par le notaire…à l’époque la parole avait de la valeur…ma foi ! »
A l’heure de l’arrivée du poupon Gérard, la maison des Bergeons abritait également les grands parents et une tante et un oncle. Tout ce monde contribuait selon ses possibilités au travail de la ferme. Quelques hectares en polyculture, notamment du millet pour les balais, culture du vers à soie, des tomates, deux hectares de vigne, chèvres et une vache pour le lait, un à deux cochons pour la viande. L’entreprise familiale était en autosuffisance et prospérait par le rajout de quelques parcelles de terre.
Le jeune Gérard grandit, heureux, dans ce cocon familial sous la protection de sa mère et de sa tante qui prendra de plus en plus de place ( vers la fin) face à l’évolution du diabète de cette dernière.
Comme tous les gamins de Codolet, Gérard fréquenta l’école municipale jusque quinze ans. Ses copains de l’époque étaient Raymond Hérault, Sylvain Roux, Georges Pical, Mathieu Louis, Bonhomme Roland et René, Tavan Francy et les copines, Odile Labrot-Roux, Mado Ayme-Rivier, Francette (trou de mémoire)……… Après le certificat de fin d’études, Gérard rejoint son père sur l’exploitation de la ferme. Il apprend le dur métier d’agriculteur en vivant les améliorations technologiques, passant ainsi successivement du mulet au tracteur « on avait acheté un gros tracteur pour la polyculture…ma foi… et un motoculteur pour la vigne, mais il était trop lourd…ma foi. ».
Durant les années précédant son départ pour l’armée, Gérard convainquit son père d’engager l’exploitation familiale vers la viticulture. Petit à petit l’exploitation va alors abandonner la polyculture pour se tourner vers la culture de la vigne, d’abord en s’agrandissant par le rachat lopins de terre puis par l’achat de droits de plantation en Ardèche nécessaires pour replanter sur Codolet.
Le passage vers cette monoculture se fit progressivement. Pendant cette transformation, Gérard apprend le travail de la terre avec son père, s’initie également au travail de la vigne qui lui semble moins éprouvant. Il s’intéresse de plus en plus à la mécanique, à la conduite du tracteur et de la voiture familiale : « j’ai passé mon permis à Nîmes …avec la voiture de mon père…l’inspecteur m’a fait faire une longue marche arrière dans le Boulevard Victor Hugo près des arènes …eh op...c’était bon…ma foi ! »
A 20 ans (1948), son service militaire lui donne l’occasion de voir d’autres horizons. Loin de sa Provence, de son soleil, des cigales, le voilà parti pour l’ Allemagne, à Baden Baden. Les souvenirs de cette année passée dans le Bade-Wurtemberg laissent à Gérard une trace d’un séjour agréable, certes loin de la terre, de la vigne et de sa famille, mais qui comblait l’une de ses passions, l’automobile. En effet le codolétien se retrouve chauffeur de hauts gradés à l’état-major de la santé, poste dans lequel il excelle et qui lui vaut la reconnaissance de ses supérieurs. De retour en 49 à Codolet, il est rappelé pour faire une période militaire de 15 jours à Marseille où là encore il est chauffeur, mais cette fois d’un GMC.
Au retour de l’armée, l’exploitation familiale se dirige de plus en plus vers la viticulture. Gérard s’occupe alors des côtes du Rhône, son père du vin de table et du reste de la polyculture.
De ces années, Gérard garde les souvenirs d'une période heureuse, rythmée par le travail , les sorties avec les copains, d’inondations presque annuelles mais qui ne les dérangeaient pas du tout « on montait le réchaud à l’étage, on surélevait les meubles … on montait les animaux ( chèvres et le mulet dans le grenier au dessus des écuries avec un plan incliné...et on attendait que l’eau parte…on en avait maximum 25 cm ». C'était aussi l'occasion de se déplacer dans le village avec un "bateau plat " de 5 mètres, qui agrémentait ces épreuves d'un caractère ludique les rendant encore plus "acceptables".
Gérard apparait dans ces années comme un « coq en pâte » dans un cocon familial chaleureux. Son existence est essentiellement rythmée par le travail de la vigne, mais amateur de mécanique et d’automobile, Gérard a su se ménager du temps pour ses passions, n’hésitant pas à démonter et remonter des moteurs. " j'ai eu au total trois Mercedes...et une DS que je suis allé chercher à Paris"" pour la sortir ... il m'a fallu prendre un chauffeur jusque la porte d'Italie... et après op..ma foi!"
A remonter le temps, la mémoire de Gérard est à forte épreuve, laissant parfois apparaître des oublis ou imprécisions dans la chronologie des dates, événements, mais qui n’empêchent nullement d’apprécier son chemin de vie.
Il reprend la ferme à son compte (trou de mémoire), encadré par son père. Lui aussi, continu à développer l’exploitation par le rachat de parcelles souvent mitoyennes aux siennes pour accroître les surfaces exploitées, alors exclusivement de vigne.
Alors qu'il est âgé d'une trentaine année, Gérard fait la rencontre de Janine lors d'après-midi dansantes à Avignon. A l'époque, divorcée avec un fils à charge, elle travaille aux galleries (magasin) d'Avignon. A Codolet, le foyer familial s'est fortement transformé consécutivement au décès de son oncle et de sa maman. Gérard est alors managé par son père mais surtout par sa tante qui tend à remplacer la mère défunte. Il fréquenta Janine trois à quatre années avant de l'épouser ( trou de mémoire). Elle devint progressivement une pièce importante dans la vie du couple. Après avoir soigné avant leur décès le père et la tante de son mari, Janine devint la maitresse de maison sur laquelle Gérard pouvait compter et se reposer de tous les tracas de gestion. L'exploitation exclusivement viticole se développe pour atteindre vingt cinq hectares. La seule ombre au tableau...l'absence d'un descendant " il aurait repris l'exploitation...ma foi".
En 1988, à 60 ans, Gérard se met en retraite, vendant toutes ses parcelles, soit à des particuliers en terrain constructible, à la mairie pour ériger le lotissement et le reste à la SAFER en comptre-partie d'une rente.
Pendant 26 ans, Janine et Gérard, vont profiter d'une retraite bien méritée. Gérard bricole à la maison sous le regard protecteur de sa femme, toujours prêt à la conduire en course ou en promenade.
Ce bonheur pris fin le 16 janvier 2014, jour du départ de Janine.
Aujourd’hui, l’homme a toujours le visage d’un poupon bien en chair, en bonne santé avec malgré tout quelques failles dans sa mémoire, une locomotion réduite, mais dont , malheureusement, les yeux ne brillent plus comme ils brillaient aux interpellations de Janine. L’élan de vie a fait place à un repli sur soi, comme pour vouloir retrouver dans la solitude, celle qui ne le quitte pas de sa journée.
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Insolite
Si d'aventure votre ballade vous conduit à passer par la rue de l'Eglise, ne soyez pas surpris de voir parader fièrement, couronné de son aigrette, cachant sous un costume de plumes ostères ses ocelles, le paon.
Si lors de ce spectacle inattendu, vous avez la chance d'entendre sonner les cloches de l'Eglise, faute de le voir paonner, vous aurez alors la chance de l'entendre brailler son cri caractéristique.
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Réunion du conseil municipal
Ce vendredi 1er avril, le conseil municipal se réunit à 18h30 en mairie. L'ordre du jour comporte:
- adoption des comptes de gestion 2015:commune, M49 et Bâtiment industriel
- adoption des comptes administratifs 2015:commune, M49 et Bâtiment industriel
- affectation dezs résultats: commune, M49 et Bâtiment industriel
- adoption des budgets primitifs 2016: commune, M49 et Bâtiment industriel
- vote des taux d'imposition
- subventions aux associations
- indemnité au trésorier
- produits irrécouvrables
- SABRE: modification du périmètre et des statuts
- suppression de poste et tableau des effectifs
- participation classe CLIS
- avenant convention d'adhésion au service prévention des risques professionnels d'inspection santé et sécurité au travail
- soumission des clôtures à déclaration préalable
Questions diverses:
- marché bureau d'études PLU
- nouveau nom pour la région
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Le retour d'une disparue
Dans le numéro 10 du mois de février, nous avions relaté la disparition de la Croix de chemin qui bornait le chemin de la Lauze allant de la station d'épuration à l'entrée ouest du village. Arrachée lors des travaux de la digue, cette dernière avait été abandonnée sur un lit de gravats. Retrouvée, la municipalité avait promis sa ré-installation. C'est maintenant chose faite .Après un lifting qui lui redonne l'allure jeune et une nouvelle silouhette, cette dernière semble prête, maintenant, à assumer son rôle de témoignage envers les générations à venir.
ancienne croix nouvelle croix
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Un emplâtre sur une jambe de bois
Pas besoin de chercher bien loin pour comprendre et analyser cette expression. L’image de la jambe de bois figée dans un plâtre dans l’attente de la guérison est aussi amusante que claire. On comprend aisément que l’action réalisée ne mènera nulle part. Cette expression est similaire par le sens à l’expression « donner un coup d’épée dans l’eau ».
Si c'est bien cette expression qui vient à l'esprit dans un premier temps, le sérieux du sujet nous oblige à plus de discernements.
Seulement un hiver , après son inauguration, et déjà la nouvelle digue demande toute notre attention. Chacun a pu voir dès février les berges du fossé de colature s'effondrer( image 1) sous l'effet du ravinement de l'eau des pluies du côté ouest de la digue. Ce phénomène était repérable à au moins 3 endroits du fossé. Des phénoménes de ravinement beaucoup moins spectaculaires sont visibles également tout au long du fossé de colature ( image 4).
La municipalité a réagi par un réempierrement des zones affectées (image 2). Espèrons que cette solution est une solution d'attente car des pierres se désolidarisent déjà (image 3) de la réalisation et on peut voir également le ravinement de la terre sous ces pierres.
Ce traitement symptomatique , néanmoins nécessaire, pose la question de sa perennité. Au delà de ce premier geste, la question d'un traitement curatif et définitif se pose.
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Les grands jeux Romains
Le dimanche 24 avril, la municipalité convie les "aînés" du village à une sortie à Nîmes pour assister à la reconstitution des jeux Romains. Spectaculaire et inédite, la reconstitution des Grands Jeux Romains se veut aussi pédagogique. Le thème choisi en 2016 nous renvoie en 31 avant notre ère, à la rencontre de la mythique reine d’Egypte, Cléopâtre. Le temps fort se focalisera sur l’une des batailles navales les plus importantes de l’histoire : la bataille navale d’Actium, où la marine de Cléopâtre et Marc Antoine affronta celle d’Octave. Les spectateurs assisteront également à des exercices équestres, des courses de chevaux et de chars ainsi qu’à des combats de gladiateurs. Belle journée en perspective.
Les grands jeux Romains
Ce dimanche 24 avril, le CCAS emmenait les anciens du village aux arènes de Nîmes pour assister aux « Jeux Romains ». Bonne aubaine pour notre communauté, à occasion de cette journée récréative, de saluer la participation à cet événement de renom , de deux de ses membres , Robert et Bernard. Noyés dans les 25ooo spectateurs, la quatre-vingtaine de codolétiens a su se manifester aux prestations de leurs concitoyens et des autres 500 acteurs. Spectacle, haut en couleur et en action, arrosé d'un magnifique soleil, qui a su le temps d'un après-midi donner à la bataille navale d'Actium une coloration bien codolétienne.
Enivrés par les prestations équestres, les courses de chars, les combats de gladiateurs, de l'an 31 avant notre ère, tout notre petit monde fut ramené à la réalité de notre temps par deux chars bien contemporains.
La mamie branchée est partie...
Yvonne Héraud, notre mamie branchée nous a quitté laissant seul, Aladin son fidèle compagnon à 4 pattes. Dans sa 90 ème année, elle était née le 26 aout 1926 à Cubières, près de Bleymard en Lozère.
Souvenons nous d'elle en relisant ce qu'elle disait en 2012 ( article Midi libre du 20/09/2012)
Vous l'avez sûrement déjà croisé, promenant son petit compagnon à 4 pattes, le pas gaillard et encore bien assuré, toujours bien coiffée, le visage de prime abord un peu austère mais qui vite s'éclaire d'un sourire radieux lorsqu'elle vous reconnaît. Ce sourire n'est pas une façade, Yvonne Héraud aime le contact humain et causer. Née en Lozère, le 26 août 1926 à Cubières, près du Bleymard, "pays de la misère et où on mange des pommes de terre", elle vient de fêter ses 86 printemps.
Partie de sa Lozère natale en possession de son brevet élémentaire, Yvonne arrive à 20 ans à Avignon pour y exercer la profession d'institutrice. Elle aime les enfants et en bonne pédagogue, elle saura utiliser la douceur et l'humour pour les intéresser à l'apprentissage. Elle n'exercera ce métier que 4 ans car elle fit la connaissance de Serge, lui aussi, instituteur dans la cité des Papes. Ils se marient en 1951. De cette union, naissent deux filles, Michelle et Brigitte. Le couple emménage en 1982 à Codolet, dans la maison des parents de Serge, rue de la Lône. Yvonne garde de cette période les bons moments passés le soir à prendre le frais dehors avec les voisins et regrette l'arrivée de la télévision qui, pour elle, est responsable de l'arrêt de ses pratiques.
L'événement qui l'a le plus marqué depuis son arrivée à Codolet est sans aucun doute "les inondations de septembre 2002". L'évocation de ce sujet suffit à éteindre son sourire et après un long silence, elle lance : "Je vous donnerai les notes que j'ai pris lors des inondations... c'était difficile physiquement, horrible moralement. Je préfère ne pas y repenser. Heureusement que Serge était encore là." Il décèdera le 18 juillet 2005. Seule, Mme Heraud va alors se rattacher à sa foi chrétienne et s'investir dans les associations du village. Elle s'est occupée de l'association du troisième âge, de la chorale paroissiale et celle dirigée par Robert Dupoux. Actuellement, elle fréquente l'association les Heures de l'amitié et entretient son petit réseau d'amies du village. Elle se dit initiée et très intéressée par internet. "Mais je n'y vais pas assez à cause de ça", dit-elle en montrant son feuillet de Sudoku dont elle est mordue.
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L'aïoli des " Amis du Rhône"
Le samedi 30 avril, l'association des "Amis du Rhône " organise un aïoli à partir de 12 heures au foyer communal. Les inscriptions se font jusqu'au 22 avril inclus auprès du président Jean-Pierre Balme au 04.66.90.10 ou au 04.66.90.17.98. Le staff de l'association espère, par votre présence en nombre, retrouver l'élan retrouvé lors des dernières manifestations.
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Le printemps des enfants
Ce samedi 23 avril, au stade de Codolet de 10 heures à 17 heures , l'association Elyna organise une journée récréative pour les enfants, nommée "le printemps des enfants". Cette association dont le siège est au 10 rue Haute à Codolet a été créée en 2014 par les proches de la jeune Elyna Delmart, victime de lourdes séquelles post-méningite. L'objet de cette association est " de soutenir l’enfant Delmart Elyna dans son confort, l’aider dans son évolution, acheter du matériel orthopédique et aménager son lieu de vie et son quotidien en le rendant plus fonctoriel et adapter à son handicap, faire connaitre son combat contre les séquelles qu’elle a eu à la suite d’une méningite; apporter le sourire aux enfants hospitalisés, apporter notre soutien aux enfants handicapés, dialysés, greffés et atteint de maladie rare."
Espérons un soleil généreux, samedi, pour donner tout l'éclat nécessaire au bien fondé de cette initiative. Quelque soit le temps, une chose est certaine, les codolétiens seront présents.
Ne pas oubliez
- les repas à thème de Sybille le jeudi à" la petite hutte"
- le couscous de" Chez Rozy" le 3ème jeudi du mois, soit le 21 avril.
tel: 04.66.90.16.77
Date de dernière mise à jour : 06/04/2019
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